Quimper ne cache pas son désintérêt pour les playoffs de NM1 : « On n’ira pas au bout »

Antoine Dudit et les Béliers ont déjà fêté la montée à Quimper
Qualifiés sportivement pour la Pro B après leur victoire décisive à Lyon vendredi dernier, les Béliers de Kemper abordent les playoffs de NM1 sans réel objectif. Leur meneur Antoine Dudit (1,86 m, 28 ans), ainsi que le coach Thibault Wolicki, ne font pas mystère de leur manque d’ambition pour cette phase finale qu’ils considèrent davantage comme une parenthèse utile pour préparer la saison prochaine.
Les Béliers veulent tourner la page
Avec quarante matches dans les jambes et la satisfaction d’une montée obtenue dès la fin de la saison régulière, les Béliers de Kemper sont épuisés physiquement et mentalement. Pour autant, le nouveau règlement de Nationale 1 les contraint à participer aux playoffs, et ce malgré une première place synonyme de montée directe.
Ces playoffs débuteront dès le vendredi 16 mai, sur le parquet des Sables d’Olonne. Une série qui pourrait être de courte durée si l’on en croit les propos sans détour d’Antoine Dudit : « Clairement, je pense qu’on ne va pas aller au bout, on ne va pas se le cacher. On va d’abord préparer la saison prochaine. » Le capitaine finistérien assume : pour Quimper, ces playoffs serviront avant tout à valoriser les jeunes du club et préparer l’avenir.
L’occasion de récompenser les jeunes
Dans cette optique, Sylvère Mambangui, Alioune Bruno (1,82 m, 20 ans) et Theo Jolivet (2,05 m, 22 ans) devraient être mis en avant sur cette fin de saison. Une manière pour le staff quimpérois de leur offrir du temps de jeu avant des départs annoncés, certains n’ayant pas vocation à poursuivre en équipe première, mais pouvant intégrer la future équipe espoir que le club souhaite relancer.
Un staff à bout de souffle
De son côté, le coach Thibault Wolicki, visiblement rincé par une saison éreintante, laisse planer le doute sur l’attitude de ses joueurs lors de ces playoffs. « Tout ce que je sais pour le moment, c’est que Seb (Sébastien Auffret, son assistant) est crevé, et moi avec », a-t-il confié en souriant à Ouest-France. L’idée semble donc bien d’aller au bout de l’effort collectif, mais sans pression et sans remettre toute l’énergie dans la bataille pour un titre symbolique.
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