Janelle Salaün et Iliana Rupert s’illustrent à 3-points, Seattle renoue enfin avec la victoire

4/4 à 3-points pour Iliana Rupert cette nuit !
La saison régulière WNBA édition 2025 est officiellement entrée dans son dernier quart. Si certaines équipes n’ont déjà plus rien à jouer, une bonne partie sont encore en course pour les playoffs. Chaque place dans le Top 8 vaudra cher, vu qu’au moins 10 équipes sont en course. Alors forcément, chaque match du Seattle Storm (actuellement 8e) et de ses deux joueuses françaises relève d’une certaine importance.
Seattle relève la tête
Surtout que l’équipe du nord-ouest des États-Unis était sur une série de cinq défaites d’affilée. Face au Atlanta Dream qui squatte le podium depuis plusieurs semaines, l’enjeu était grand. Les deux équipes ont livré une belle partition avec beaucoup de rebondissements, et un score final serré (victoire du Storm 80-78). De quoi ravir les fans canadiens de Vancouver (à 2h de route de Seattle), puisque le match était disputé pour la première fois sur le sol canadien. C’était même la première fois de l’histoire qu’un match de WNBA se jouait en dehors des États-Unis. De quoi marquer la volonté d’expansion de la ligue, qui aura une franchise à Toronto (le Tempo) à partir de 2026.
Côté sportif, le Storm s’est fait peur en encaissant un 21-4 dans le dernier quart-temps, laissant le Dream repasser devant au score (76-71). Avant de finalement terminer sur un 9-2 pour s’adjuger la victoire (78-80). Titulaire mais pour une fois sous les 30 minutes de jeu (25), la All-Star Gabby Williams (1,80 m, 28 ans) s’est concentrée sur le scoring, marquant 11 points à 5/9 aux tirs (dont 1/4 à 3-points), 2 rebonds, 2 passes décisives, 1 interception et 1 contre. Elle a notamment dépassé les 1500 points en carrière WNBA.
Encore bien responsabilisée en sortie de banc, Dominique Malonga (1,97 m, 19 ans) a été gênée par les fautes (4), mais termine tout de même avec 11 points à 6/9 aux tirs, 8 rebonds (dont 3 offensifs) et 2 passes décisives en 19 minutes. Deux double-double sont à noter dans cette rencontre, de Skylar Diggins avec Seattle (21 points, 11 passes décisives) et Brionna Jones à Atlanta (18 points, 10 rebonds).
DOM 👏👏👏 pic.twitter.com/omGWv8P0CB
— Seattle Storm (@seattlestorm) August 16, 2025
Salaün et Rupert en mode snipers
Du côté des Golden State Valkyries, leur match a davantage relevé de la promenade de la santé. Face à une équipe de Chicago en pleine dégringolade et handicapée par les blessure de ses deux leaders (Angel Reese et Courtney Vandersloot), il n’y a pas eu match (score final 90-59). L’écart s’est fait dans le troisième quart-temps, au sein duquel les Californiennes ont infligé un 15-0. La rotation raccourcie du Sky n’a pas eu les jambes en fin de match. Les trois françaises des Valkyries ont performé. Notamment l’ailière Janelle Salaün (1,88 m, 23 ans) et la pivot Iliana Rupert (1,94 m, 24 ans).
Grâce à leur tir extérieur – respectivement 3/7 et 4/4 à 3-points – elles ont marqué 15 et 14 points. Au global, les Valkyries ont tiré à 52% à 3-points en 27 tentatives. Rupert a été oubliée par la défense adverse, et a vite dégainé son shoot à chaque cartouche qu’on lui laissait. On note aussi les 7 points de Carla Leite (1,75 m, 21 ans), véritable dragster en sortie de banc. Les Valkyries récupèrent la 6e place à Indiana. Et battent le record officiel de victoires (18) pour une équipe d’expansion.
3 triples in the first quarter for Janelle Salaün 😤😤😤 pic.twitter.com/Obe8p2XDQN
— Golden State Valkyries (@valkyries) August 15, 2025
Dernière tricolore engagée cette nuit, Monique Akoa-Makani (1,79 m, 24 ans) a eu fort à faire pour défendre l’armada des Las Vegas Aces. Sans succès malgré un beau combat, puisque son Phoenix Mercury s’incline à domicile 83-86. Impossible de résister aux 30 points et 16 rebonds de la MVP en titre A’ja Wilson. Malgré une prestation complète d’Akoa-Makani, avec 8 points à 3/9 aux tirs (dont 2/5 à 3-points), 4 rebonds et 6 passes décisives en 32 minutes. La franco-camerounaise semble avoir pris la bonne décision de décliner l’AfroBasket avec les Lionnes, pour se concentrer sur une saison rookie décidément surprenante.










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