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Romane Berniès : « Il n’y a personne à incriminer, c’est tout le monde ! »

En larmes, Romane Berniès a tout de même eu le courage de venir s'exprimer devant les médias à l'issue de l'échec français à l'EuroBasket afin d'exprimer toute sa déception suite à la quatrième place des Bleues.
Romane Berniès : « Il n’y a personne à incriminer, c’est tout le monde ! »

Romane Berniès a été l’une des Françaises les plus irréprochables de la compétition

Crédit photo : FIBA

Son ressenti après la quatrième place : « Il y a beaucoup de tristesse. On est déçues du résultat, ce n’était pas ce qu’on était venues chercher… Nos démons de la demi-finale ? Je ne sais pas… Offensivement, on a peiné contre l’Espagne et là, on voit que sur les dernières minutes de la petite finale, on peine aussi. Je n’ai pas envie de trouver des excuses, je ne sais pas à quoi c’est dû. Ça n’a pas cliqué, ce n’était pas fluide contrairement à l’Italie qui s’est trouvée au moment voulu. Ce n’est pas le jeu qu’on veut développer, ce n’est pas nos standards. On perd et en plus sans montrer notre visage, ça c’est décevant. »

L’approche mentale de la petite finale : « Je ne pense pas que les têtes n’étaient pas là. On savait que ce serait difficile, on savait tout ce que l’Italie mettait derrière ce match, historique pour elles. On était prêtes, on a été challengées, on n’a pas eu les ressources pour répondre. Je vais parler pour moi, parler pour l’équipe, on ne voulait pas repartir sans rien. Pour la France et la Fédération, ça n’arrive pas souvent. On avait à cœur de faire mieux que ça. »

Un manque de solutions venant des joueuses et du staff : « C’est tout le monde. On est une équipe, staff et joueuses. Il n’y a personne à incriminer. C’est tout le monde. On nous donne des directives, à des moments on ne les suit pas… Il n’y a personne à incriminer : c’est juste qu’il y a des moments où c’est fluide, où ça clique, où c’est joli, mais parfois, c’est aussi plus compliqué, c’est le sport… Malheureusement, ça a été compliqué à des moments cruciaux. »

Le bilan global de l’Euro : « Ce n’est pas un gros recul. C’est décevant. L’équipe de France a des standards très haut. Il y a des choses à garder mais on n’a pas l’habitude de repartir sans médaille, d’autant plus qu’il y a onze mois, on avait une médaille olympique autour du cou… Après, c’est un nouveau groupe, ça fait un mois qu’on travaille ensemble, on n’a pas eu trop de temps pour peaufiner ces petits ajustement, cette connexion. Chaque compétition a son histoire, je suis juste un peu triste de repartir avec rien avec ce super groupe. »

Les échanges entre joueuses après le match : « On s’est dit des mots positifs. On ne va incriminer personne, même si encore une fois, c’est douloureux pour tout le monde… Il faut apprendre de ce genre de match et de la déception pour mieux revenir. C’est la seule chose à faire. »

Propos recueillis en zone mixte au Pirée,

Commentaires


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thetruth
Depuis quand la fluidité fait gagner les matchs ? Par contre, quand on ne sait pas expliquer les causes d'une défaite, les problèmes aux shoots, le manque d'adresse, on nous sort l'excuse de la fluidité, du mauvais jour. Peut être que la vérité est ailleurs
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flavor_flav
comme tu dis, peut-être... c'est difficile de faire une analyse, mais on peut dire que les absences de Williams et à un degré moindre Fauthoux, Johannes et Malonga ont fait du mal. et si tu rajoutes Sarah Michel qui a pris sa retraite, ça fait quand même 3 joueuses du cinq majeur des JO qui étaient absentes. Et il semble que Badiane et Rupert ont payé physiquement leur voyage et arrivée tardive. ça fait quand même pas mal de joueuses majeures absentes ou amoindries. Et pourtant, elles perdent de peu contre l'Espagne en ratant leur fin de match, peut-être par manque de leader.
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ryosanada
Interview lucide et raisonnée à l'image de Romane Berniès toujours irréprochable sous le maillot bleu.
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