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Sergio Scariolo : « La France sera un Everest »

Dans la foulée de sa qualification pour la finale de l'EuroBasket, l'Espagne a immédiatement placé la France comme favorite de la rencontre. Sergio Scariolo a décrit les Bleus comme "un Everest", alors que Juancho Hernangomez a déclaré que les tricolores avaient une meilleure équipe.
Sergio Scariolo : « La France sera un Everest »
Crédit photo : FIBA

Toujours sorti vainqueurs des grands matchs contre l’équipe de France, si l’on excepte l’ouverture du Mondial 2010, Sergio Scariolo va retrouver les Bleus dimanche en finale de l’EuroBasket. Déjà reconnu comme l’un des plus grands sélectionneurs de l’histoire du basket continental, l’Italien a ajouté un nouveau chef-d’œuvre à son immense CV en emmenant une Roja complètement renouvelée vers une nouvelle médaille, la huitième de son mandat.

« Je ne peux pas trouver de mots assez forts pour féliciter mes joueurs. Ils surpassent complètement les attentes. Cette médaille est la moins attendue de toutes, mais peut-être la plus satisfaisante pour moi. Affronter la France est toujours excitant. À chaque fois, la France a des équipes gigantesques, extrêmement athlétiques, super talentueuse. Ils n’ont que des gros joueurs NBA ou EuroLeague. Physiquement, ils sont d’une autre dimension par rapport à nous. J’ai beaucoup de respect pour coach Collet et l’équipe de France. Ça va être un Everest. Mais on est ici, en finale, et ce ne sera qu’un match. Or, sur un match, tout peut arriver. »

Pourtant champion du monde en titre, Juancho Hernangomez s’est également immédiatement placé dans la position de l’outsider, faisant des Bleus les favoris de la finale.

« Il ne reste qu’un seul match ! La France est une meilleure équipe que nous. Ils sont plus grands que nous, ils shootent mieux, on va partir à la guerre contre meilleur que nous. Mais on va se battre, on va tout donner, comme lors de chaque match. Personne ne croyait en nous avant l’EuroBasket, mais dans le vestiaire, on se voit comme des champions. »

Héros de la demi-finale (29 points à 11/17 et 6 passes décisives), Lorenzo Brown a été interrogé sur la rivalité entre la France et l’Espagne. Le meneur naturalisé a avoué « ne pas y connaître grand chose », avant de promettre de « faire ses recherches en arrivant à l’hôtel« .

À Berlin,

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