Darel Poirier signe finalement à Bourg

Viendra, viendra pas, viendra… ? Depuis deux mois, la naissance de la relation entre la JL Bourg et Darel Poirier a souvent été illisible. Le joueur a longuement profité des installations d’Ékinox entre mai et juin pour s’entraîner et se remettre en forme suite à une blessure à la hanche, avant de laisser dire qu’il ne s’engagera finalement pas avec le club de l’Ain. Mais finalement, surprise en ce mardi matin, l’affaire est désormais bouclée et signée. Son agence a confirmé l’information : Darel Poirier (2,07 m, 23 ans) prendra bel et bien place dans la raquette de la JL Bourg à la rentrée.

L’occasion rêvée pour l’intérieur essonnien de prouver les bienfaits de son exil en G-League aux yeux du public français. Gros potentiel de la génération 1997, formé entre l’US Alfortville et le Centre Fédéral, il n’a encore jamais pu réellement démontrer sa valeur en LNB, tant avec Cholet Basket − où il n’a eu sa chance qu’à huit reprises en Pro A − et Charleville-Mézières. À vrai dire, après un EuroBasket U20 prometteur en 2017 (à lire : Darel Poirier, l’énergizer de l’équipe de France U20), conclu avec une médaille de bronze autour du cou, on s’attendait à ce que son passage dans les Ardennes soit synonyme d’explosion. Mais il n’en a rien été (4,6 points à 36% et 2,8 rebonds pour 3,7 d’évaluation en 17 minutes), le Francilien tombant dans une Étoile en perdition, à la dérive sportivement (6v-28d) et financièrement, avec de gros retards dans le versement des salaires.

Titulaire en puissance à Bourg ?

En échec dans l’Hexagone, Darel Poirier a donc décidé de traverser l’Atlantique. Et il a confirmé une nouvelle tendance : réussir en G-League accélère une carrière. Il en avait déjà eu un peu la preuve l’année dernière puisqu’au terme d’une saison réussie avec le Capital City Go-go (9,1 points à 50,2% de réussite aux tirs et 4,1 rebonds en 20 minutes), la franchise de G-League affiliée aux Washington Wizards, plutôt concluante, l’équipe italienne de Reggio d’Emilie l’avait engagé. Mais il n’y a disputé aucun match officiel, a préféré retourner dans l’antichambre de la NBA pour ne finalement prendre part qu’à cinq rencontres sous les couleurs des Windy City Bulls (8,6 points à 60,7%, 6,4 rebonds et 1 contre en 19 minutes).

Parti avec le statut de joueur de rotation de la lanterne rouge de Pro B, Darel Poirier revient donc en France au sein d’un club attractif de Jeep ÉLITE. Poste 5/4 athlétique et capable de s’écarter, il découvrira également l’EuroCup avec la JL Bourg. Avec forcément une prise de risque pour le club burgien si l’ancien Choletais vient effectivement pour assumer le rôle de pivot titulaire. Mais avec toujours une place de libre pour un poste 5 JNFL, il ne serait pas surprenant de voir la Jeu scruter le vivier des joueurs libres. Éventuellement d’ici la fin de l’été mais ce n’est pas la tendance. Ce pourrait être, plus vraisemblabement, au cœur de la saison, une fois le marché américain clarifié par la draft NBA et la reprise de la saison de G-League.

L’effectif de la JL Bourg version 2020/21 :

  • Kadeem Allen, Zack Wright et Hugo Benitez.
  • Danilo Andjusic, Théo Rey, poste 3 JNFL et Maxime Courby.
  • Zachery Peacock, Pierre Pelos, Darel Poirier, Thibault Daval-Braquet.

par

Qui a écrit ce papier ?

Alexandre Lacoste

BEBASKET

Dites byebye à la publicité et encouragez le travail effectué sur la couverture quotidienne du basket Français !

commentaires