De 61-59 à 64-80 : l’ASVEL s’écroule à l’Olympiakos
Moustapha Fall a encore survolé les débats face à son ancien club
Quarante huit heures après sa courte défaite face au Maccabi Tel-Aviv (90-98), l’ASVEL retrouvait une autre grosse écurie d’EuroLeague. Les Villeurbannais ont tout tenté mais ont cédé dans le dernier quart-temps face à l’Olympiakos (80-64) et à un grand Moustapha Fall (12 points à 5/6, 6 rebonds, 4 passes décisives et 4 contres pour 25 d’évaluation en 23 minutes), qui a parfaitement fêté sa prolongation de contrat jusqu’en 2027.
Moustapha Fall encore et toujours décisif
Dès le début du match, les joueurs de l’Olympiakos ont imposé un rythme d’enfer et creusé un premier écart (15-4, 5′). Sous l’impulsion d’un Moustapha Fall omniprésent dans la peinture face à son ancien club, lui le champion de France 2021 qui était déjà monté à 23 d’évaluation en deux tirs tentés lors du match aller, les Grecs ont pris le large dans ces dix premières minutes. Malmenée, l’ASVEL s’est rapidement laissée distancer dans ce premier quart-temps et à l’issue de dix premières minutes très offensives, les joueurs du Pirée se sont détachés (20-12).
Malgré quelques fulgurances et un bon Youssoupha Fall (10 points et 5 rebonds), les hommes de Pierric Poupet ne sont pas parvenus à combler l’écart. Toujours aussi efficaces, les Grecs ont poursuivi leur festival offensif dans cette première mi-temps. Au terme de vingt premières minutes rythmées et maîtrisées, l’Olympiakos a maintenu la pression et conservé huit longueurs d’avance (43-35).
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— SKWEEK (@skweektv) March 21, 2024
Revenue sur le parquet avec de bien meilleures intentions, l’ASVEL a infligé un 10-2 d’entrée pour revenir à hauteur de leurs adversaires du soir (45-45, 24′). Bousculés en début de match, les Villeurbannais ont trouvé les ressources nécessaires pour inverser la tendance et recoller au score. Les Rhodaniens, emmenés par Timothé Luwawu–Cabarrot (14 points et 4 rebonds) ont joué avec beaucoup plus d’intensité. Dans le sillage d’un collectif retrouvé offensivement, l’ASVEL a repris les commandes à dix minutes du terme (54-55, 30′).
« Ça fait mal de lâcher comme ça »
Comme l’ASVEL en début de troisième quart-temps, l’Olympiakos a infligé à son tour un 5-0 aux Rhodaniens pour reprendre les commandes. Dans un money-time sous haute tension, les Villeurbannais ont tenu tête aux Grecs avant de craquer définitivement sur la fin. Encore devant à moins de sept minutes de la fin du match (59-61, 34e minute), les hommes de Pierric Poupet ont pris la foudre, incapable de contrôler les attaques grecques et cumulant les possessions douteuses. De 59-61 à 77-61, un terrible 17-0 dans le money-time pour une nouvelle défaite (80-64, score final) qui laissera un goût amer à l’ASVEL, toujours devant l’ALBA Berlin, battue d’un souffle chez l’Efes (84-85, score final). Il aura fallu attendre les 11 dernières secondes pour revoir les Rhodaniens inscrire un panier dans le jeu, l’œuvre de Timothé Luwawu-Cabarrot. « C’est rageant parce qu’on est dans le match pendant 35 minutes et on prend un run en quelques actions », soupirait le même TLC quelques instants plus tard au micro de SKWEEK. « On a livré 35 bonnes minutes, il faut garder les bonnes choses pour continuer à avancer. On s’est notamment rattrapé de la sortie du Maccabi où on n’avait pas du tout défendu, avec 98 points encaissés. Là, à 6 minutes de la fin, on était à 61-61. Ça fait mal de lâcher comme ça. »
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