Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Pro Basketball Manager
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz
  • CONTACTEZ-NOUS

Iliana Rupert : « J’ai toujours été claire avec les équipes WNBA : l’équipe nationale est ma priorité »

WNBA - Faisant actuellement une croix sur la première partie de saison WNBA pour se consacrer à l'équipe de France, Iliana Rupert a expliqué dans une interview à First Team les difficultés causées dans sa carrière par ces choix, qui lui ont notamment valu un transfert forcé il y a deux ans.
Iliana Rupert : « J’ai toujours été claire avec les équipes WNBA : l’équipe nationale est ma priorité »

Rupert en 2023, lors de sa remise de bague du titre obtenu avec Las Vegas en 2022

Crédit photo : Atlanta Dream

Elle sera la dixième française à rejoindre les rangs de la WNBA cette saison. Iliana Rupert (1,94 m, 23 ans), qui n’a pas joué dans la ligue américaine depuis 2023, a d’ores et déjà annoncé que les Golden State Valkyries, qui détiennent ses droits, l’attendaient après l’EuroBasket (18-29 juin). Elle y vivra sa troisième saison en WNBA, dans une équipe qui fait déjà jouer deux Françaises (Janelle Salaün et Carla Leite).

Chevauchement de calendrier

En attendant, l’aînée de la fratrie Rupert fait la préparation à l’Euro avec le groupe France. Intenable lors du premier match de préparation contre la Turquie (26 points), elle sera l’une des leaders de l’équipe pendant la compétition. D’autant plus au vu des absences de marque des joueuses qui ont préféré rester en WNBA cet été. C’est justement sur ce sujet qu’elle s’est exprimée dans une interview à First Team, dévoilant les difficultés que ce chevauchement de calendrier lui avait posé dans sa jeune carrière :

« À partir du moment où j’ai été draftée et même avant, j’ai toujours été claire avec les équipes : l’équipe nationale est ma priorité. Je pourrai rarement arriver à temps avant la saison, je louperai toujours un moment de la saison pour l’Euro, la Coupe du monde, les Jeux Olympiques…

Toutes les équipes n’acceptent pas ça. Las Vegas a accepté ma première année, mais avant la deuxième ils m’ont dit que je devais arriver au début de la saison, sinon ça n’allait pas être possible. J’ai choisi l’équipe de France et donc ils ont transféré mes droits à Atlanta. Ce sont des choix difficiles, je comprends les filles qui restent là-bas. »

Surtout quand on sait à quel point la WNBA est difficile d’accès pour les joueuses européennes, et que s’imposer là-bas l’est encore plus, comme Rupert l’a expliqué :

« La WNBA, c’est particulier. Déjà quand on est draftées en tant qu’européennes, on arrive plus jeunes. Les Américaines font leur 4 ans de NCAA, donc elles sont draftées à 21-22 ans, voire plus vieilles. Moi je suis arrivée à 19 ans ce n’est pas pareil. Et puis les franchises privilégient encore les Américaines au début. Surtout quand tu arrives en cours de saison, elles ont leurs habitudes. C’est plus compliqué d’imposer son jeu. »

« J’espère que ça sera enfin l’opportunité
de montrer aux Américains ce que je vaux »

Draftée en 2021 en 12e position par Las Vegas, Rupert n’est arrivée que la saison suivante en WNBA. Ce qui est finalement assez commun pour les joueuses européennes, comme elle l’a expliqué. L’année suivante, pour ses grands débuts, elle a remporté le titre avec les Aces en ayant un rôle constant en sortie de banc (3,8 points en 13 minutes de moyenne), même en playoffs. C’est après que les choses se sont compliquées, avec son transfert forcé à Atlanta en 2023, et son impasse sur la saison 2024 pour privilégier les Jeux Olympiques. Alors même qu’elle domine l’EuroLeague depuis trois ans et performe en équipe nationale, sa carrière WNBA n’a jamais décollé à cause de ces contraintes calendaires.

Cette année encore, elle a fait le choix de faire passer l’Équipe de France avant ses ambitions personnelles. « Je sens que c’est l’année où on peut gagner l’Euro, donc j’ai fait le choix d’aller en WNBA plus tard, pour mettre toutes nos chances de notre côté » détaille-t-elle à First Team.

Après la fin de la compétition en juillet, la récente finaliste d’EuroLeague avec Mersin rejoindra donc les Golden State Valkyries, pour jouer deux mois et demi de saison. Une toute nouvelle équipe encore à la recherche de hiérarchie, et où elle devrait donc pouvoir se montrer. « Les Valkyries sont une bonne opportunité pour moi, il n’y a pas de grosses stars comme j’ai pu avoir à Atlanta ou Las Vegas… J’espère que ça sera enfin l’opportunité de montrer aux Américains ce que je vaux. » Le défi est lancé.

 

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
macroy- Modifié
J'adore cette nana, elle est très douée sur son poste, au basket, elle a l'équipe nationale chevillée au corps et elle est d'une beauté.. Je maudis ma mère de m'avoir conçu avec quelques décennies de plus qu'Iliana..
Répondre
(0) J'aime
zonepress
Le commentaire masculin des années 60 - 70 -80 (choisit ta décénie) ! Je l'ai pas vu venir 🤣
Répondre
(0) J'aime
djigga
Certains tombent dans le panneau... Tu m'étonnes qu'elle privilégie l'équipe de France, elle n'a jamais vraiment eu de temps de jeu en WNBA. Elle a toujours ciré le banc. En plus, cette saison elle a encore changer de franchise, elle est dans une franchise nouvellement créée. Normal, qu'elle puisse imposer ce qu'elle veut. Et puis, ce n'est pas une franchise qui pense au titre. Mais attention, les Valkyries font une bien meilleure début de saison que l'on pensait... Mais on verra dans quelques années si elle dira toujours la même chose... Et puis, le fait d'être en France sur la préparation, lui permet aussi d'être proche géographiquement de son mari qui joue au Paris Basket.
Répondre
(0) J'aime
zonepress
Perso je l'ai toujours trouvée un peu soft en défense, et limitée par son gabarit dans les missmatch. Mais on parle quand même d'une fille qui est dans la discussion pour le titre de mvp de l'euroleague (je ne l'ai pas vu jouer cette saison). C'est suffisamment le bordel avec la wnba pour qu'on se mette pas en plus à chouiner quand on a une cadre qui privilégie 100% l'edf, qu'elle qu'en soit la raison. Force a elle !
Répondre
(0) J'aime
les3c
En même temps en WNBA elle n'a jamais rien fait et n'est qu'une joueuse de fond de banc donc personne ne compte vraiment sur elle jusqu'à présent ! Contrairement a une Gabby Williams ou le potentiel annoncé de Malonga
Répondre
(0) J'aime