Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

La folle soirée de la fratrie Salaün, la nouvelle famille en or du basket français

L'une a été décisive dans la qualification de son club pour le Final Four de l'EuroLeague, l'autre a brillé en Champions League pour décrocher son record de temps de jeu en carrière sous les yeux de l'un des patrons des Bulls. Bienvenue dans la folle soirée du 6 mars de Janelle et Tidjane Salaün.
La folle soirée de la fratrie Salaün, la nouvelle famille en or du basket français
Crédit photo : FIBA

On connaissait les Rupert. On a appris à connaître les Salaün ! Alors que Janelle Salaün (22 ans) a explosé aux yeux du grand public l’an dernier à l’occasion de l’EuroBasket 2023, son petit frère Tidjane Salaün (18 ans) s’est révélé cette saison avec un vrai rôle dans l’effectif de Cholet et un statut de futur lotterick pick en NBA. Et mercredi, les jeunes Salaün ont vécu l’une de leurs premières soirées marquantes communes. Du type de celles qui ont dû faire vibrer le domicile familial en région parisienne…

Janelle, direction le Final Four

Tout a commencé sur les coups de 18 heures, aux confins de la Hongrie, à Miskolc. Là-bas, l’internationale française avait un travail à terminer : à créditer de son record en carrière la semaine lors du Match 2 (24 points) pour maintenir Villeneuve-d’Ascq en vie, celle qui officiait avec les minimes de l’AS Orly la dernière fois qu’un club tricolore jouait le Final Four de l’EuroLeague (Bourges, en 2014) voulait envoyer l’ESBVA-LM en terre promise.

Enchaînant les tirs de très haut niveau en première mi-temps, Janelle Salaün est celle qui a planté l’un des shoots bascules de la rencontre, à 3-points dans le corner, après une feinte et un pas de décalage, pour prendre 12 longueurs d’avance à la 30e minute (54-42). Largement responsabilisée par Rachid Meziane (35 minutes), l’ailière nordiste a terminé avec 16 points à 6/9, 7 rebonds, 2 interceptions, 1 contre et 1 passe décisive pour 23 d’évaluation lors de la qualification de Villeneuve-d’Ascq (73-58). De quoi valider sa découverte réussie des sommets continentaux, version club. « C’est quelque chose qu’on travaille avec elle depuis quelques années », appréciait son coach la semaine dernière. « C’est dans ce process là qu’elle a voulu s’inscrire en nous rejoignant, en voulant travailler avec moi. Je suis ravi qu’elle puisse s’exprimer à ce niveau là aujourd’hui, au meilleur niveau européen et je suis forcément très fier d’elle car elle m’a usé en terme de travail individuel. »

Quand Tidjane avance « à la pression »

Deux heures plus tard, si Cholet ne jouait pas sa place au Final Four de l’EuroLeague, une partie de l’avenir continental de CB était aussi en suspens à la Meilleraie. Des moments que Tidjane Salaün apprécie décidément tout particulièrement cette saison.  Son acte de naissance en pro lors du tournoi qualificatif avec 24 points contre Anvers, de nouveau 24 unités face au Darussafaka pour préserver l’espoir d’une qualification vers le Top 16, une sortie à 21 d’évaluation lors de la belle du play-in contre Sassari, etc : le prospect NBA développe une belle histoire d’amour avec la Champions League.

La soirée de mercredi n’a pas dérogé à la règle naissante. Toujours aussi dominant défensivement et physiquement, l’ancien de Saint-Charles-Charenton s’est vu accorder son plus gros temps de jeu en carrière par Laurent Vila (35 minutes). Il en a profité pour ajouter une petite séquence marquante, sous les yeux d’Arturas Karnisovas, joueur de Cholet en 1994/95 et désormais vice-président des Chicago Bulls : 9 points d’affilée dans le troisième quart-temps, pour finalement cumuler 15 points à 6/11, 6 rebonds et 1 passe pour 17 d’évaluation dans une victoire cruciale de CB (77-74).

« Personnellement, je sais que l’équipe allait avoir besoin de moi », a-t-il réagi au micro du Courrier de l’Ouest. « J’ai eu des tirs ouverts, je les ai pris. Je veux faire mon boulot et aider l’équipe à aller chercher la victoire. C’est ma première saison professionnelle, forcément il y a de la pression, chaque match a un enjeu. Sans cette pression, je ne serais pas là, c’est elle qui me fait avancer, qui me permet de passer des caps. Quand je commence à marquer des points, la pression disparaît, ça me fait plaisir. » De quoi bien préparer son « Draftico » de samedi contre la JL Bourg de Zaccharie Risacher (prévu n°1 de la draft, lorsque lui est prévu n°10) et, surtout, conclure idéalement la fabuleuse soirée des Salaün…

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion