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Jean-Aimé Toupane tire le bilan d’un EuroBasket décevant pour les Bleues : « On assume tout »

Pour sa quatrième campagne internationale, Jean-Aimé Toupane reste donc coincé à deux médailles. Après avoir vu son équipe se déliter lors de la petite finale contre l'Italie (54-69), le sélectionneur a fait part de sa déception en zone mixte.
Jean-Aimé Toupane tire le bilan d’un EuroBasket décevant pour les Bleues : « On assume tout »

Jean-Aimé Toupane dépité devant Cecilia Zandalasini : triste image du soir

Crédit photo : FIBA

Jean-Aimé, quel est votre ressenti à chaud après cette quatrième place ?

C’est une grosse déception. On est venus avec de grandes ambitions et on n’a pas su les atteindre. Forcément, la déception est grande de passer à côté de ce rendez-vous. Je n’arrête pas de le dire : toutes les sélections nationales françaises, en 5×5 ou 3×3, veulent être sur le podium quand elles sont engagées en compétition internationale. Aujourd’hui, on a failli, on ne l’a pas fait. On n’a pas eu les ingrédients nécessaire pour jouer contre une belle équipe d’Italie qui, elle, a réussi à se retrouver en équipe et qui nous a posé des problèmes.

Comment expliquez-vous l’ampleur du résultat, d’autant plus qu’on a l’impression que vous ne vous êtes pas battus avec toutes vos armes ?

Je me pose la même question. Ça peut arriver dans le sport de haut niveau qu’à un moment donné, on ne soit pas là où on veut, qu’on ne donne pas ce qu’on devrait donner… Je n’en sais rien, je me pose les mêmes questions que vous. On aura le temps de digérer, de réfléchir à tout ça. C’est forcément, pour ma part, en tant que responsable de cette équipe, une déception.

« Je ne veux pas parler des absentes ! » 

Vous n’avez pas joué en équipe…

Oui. Il suffit de voir ce qu’on a fait des deux côtés du terrain. Tous les techniciens le verront. Le ballon n’a pas voyagé, on s’est entêté à faire des choses. Qu’est-ce qui a fait la différence entre ce match-là et d’autres ? On va réfléchir, essayer de regarder ce qui ne va pas…

Avec ce résultat, vous allez forcément être ramené aux absentes…

(il coupe) Non, non. J’ai beaucoup de respect pour celles qui ne sont pas là, mais aussi beaucoup de respect pour celles qui sont là. Celles qui sont là ont travaillé dur et ont terminé au pied du podium. Ce n’est pas le résultat qu’on voulait mais je les félicite. Je ne veux pas parler des absentes. Sinon, c’est quoi : chercher des excuses ? Attributions externes ? (il commence à s’agiter) Ce n’est pas mon truc, ce n’est pas mon crédo. Je vous laisse faire les synthèses que vous voulez. Moi, je parle de mon équipe, des joueuses qui sont là. Le plus important, c’est de comprendre pourquoi, parce qu’on avait les mêmes ambitions avec celles qui sont là. Ce n’est pas la peine de se réfugier des excuses.

Mais à quel point les incertitudes sur le roster final, la préparation étagée, ont pu peser sur le résultat final ? 

(Il s’agace) Vous m’emmenez sur un truc que je n’aime pas, les attributions externes. Moi, je n’ai pas à en parler. Je parle de mon équipe, là. On n’a pas eu les ingrédients nécessaires pour jouer les deux derniers matches. Basta.

Avez-vous des explications sur les raisons qui ont fait que les joueuses ont autant lâché ? 

Je n’en sais rien. J’essayerai de comprendre. Je veux revoir le match, échanger, voir ce qui n’a pas fonctionné. Forcément que les choses ne se sont pas passées comme on le voulait, c’est évident.

« Il nous manque des choses »

Que dit-on dans le vestiaire au groupe dans un moment comme ça ? 

De se regarder dans une glace, essayer de se comprendre, se parler, se dire les choses. La haute performance est multifactorielle, il y a plein de choses, on ne peut pas juste dire c’est la faute à l’autre. On assume tout. On va essayer de l’assumer ensemble et de trouver des solutions pour la suite.

Le switch mental avait-il vraiment été fait depuis la demi-finale ?

Bien sûr. Ce n’est pas la première fois qu’on perd et qu’on doit rejouer le lendemain. Le ramener sur la table maintenant, c’est une excuse. C’est comme ça. Je pense qu’on n’a pas mis les choses qu’il fallait pour aborder ce match là de la meilleure des façons. En face, comme on l’a rappelé, c’est historique pour l’Italie. On va essayer de comprendre.

C’est historique pour la France aussi, qui rate le podium pour la première fois à l’Euro depuis 2007…

Je ne le savais pas.

Y-a-t-il le sentiment d’un pas en arrière ?

Peut-être. C’est vous qui allez me le dire. Forcément, si vous me dites que c’est la première fois depuis 2007 qu’on n’est pas sur le podium, il y a ce sentiment là. Mais moi, ce n’est pas ce qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse, en tant que responsable, c’est de comprendre pourquoi et comment on est arrivé là.

Qu’est-ce que cette campagne vous a appris ? 

Qu’il faut travailler encore plus, c’est tout. Travailler, travailler. Beaucoup d’humilité. Travailler, travailler. Il nous manque des choses : on va continuer à travailler avec l’équipe qu’on aura et c’est le plus important pour moi.

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zonepress
Autant j'étais convaincu du projet de jeux basé sur l'agressivité de la défense, autant là, sans même commenter le coaching, les propos de fins de compétition sonnent terriblement creux.
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