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Le Mercury de Monique Akoa-Makani élimine le Liberty de Marine Johannès, champion en titre

WNBA - Logique respectée pour le Phoenix Mercury de Monique Akoa-Makani, qui élimine les champions en titre du New-York Liberty lors du Match 3 décisif à domicile (79-73). Marine Johannès, qui pourrait quitter la franchise l'été prochain, n'est pas entrée en jeu.
Le Mercury de Monique Akoa-Makani élimine le Liberty de Marine Johannès, champion en titre

L’impact d’Akoa-Makani va au-delà des stats

Crédit photo : © Rob Schumacher/The Republic / USA TODAY NETWORK via Imagn Images

Les championnes en titre de WNBA étaient mal embarquées dans ces playoffs, le retournement de situation n’a pas eu lieu. Qu’une équipe titrée n’ait pas l’avantage du terrain en playoffs la saison suivante est déjà rare. Qu’elle soit éliminée dès le premier tour l’est encore plus. C’est pourtant ce qui vient d’arriver au New-York Liberty (5e), qui est tombé en trois manches face au Phoenix Mercury (4e). Le Match 3 a assez logiquement tourné en la faveur des joueuses de l’Arizona cette nuit (score final 79-73).

Akoa-Makani au charbon en défense

Dans un match offensif mais très haché avec beaucoup de coups échangés, le Mercury a montré qu’il était la meilleure équipe des deux. Dès le début, les coéquipières du fantastique duo Alyssa Thomas (20 points, 11 rebonds, 11 passes décisives) et Satou Sabally (23 points, 12 rebonds) ont pris les devants. Notamment grâce à une meilleure adresse à 3-points (9/24, 37,5%).

Une attaque fluide illustrée par la franco-camerounaise Monique Akoa-Makani (1,79 m, 24 ans), toujours disposée à faire l’extra-pass. Meneuse titulaire, joueuse de l’ombre mais si importante dans le collectif, elle n’a pris que 4 tirs en 24 minutes. Pour une ligne statistique finale de 4 points à 2/4 aux tirs, 3 rebonds, 3 passes décisives et 1 interception. Son scoring plus faible que pendant la saison régulière s’explique aussi par la mission défensive qui lui a été attribuée, qui lui a pris son énergie.

Encore cette nuit, elle a réussi à limiter Sabrina Ionescu à 8/19 aux tirs (22 points), en se battant au-dessus de chaque écran. La sniper new-yorkaise n’a tiré qu’à 34% (dont 21,9% à 3-points) sur cette série, en grande partie à cause d’elle. Sur ce Match 3, c’est Brianna Stewart qui a été au four et au moulin pour tenter de maintenir à flot son équipe, avec 30 points et 9 rebonds. Alors même qu’elle jouait avec une entorse au genou.

Johannès toujours clouée sur le banc

Côté new-yorkais, Marine Johannès (1,78 m, 30 ans) n’a une nouvelle fois pas vu le parquet. Écartée d’une rotation réduite à 7 joueuses, il n’y a pas eu de miracle sur ce dernier match. Les deux titulaires sur les lignes arrières (Ionescu et Natasha Cloud) ont en effet joué 37 et 35 minutes, ne lui laissant que de place. Le Liberty ayant pourtant la pire adresse à 3-points de ces playoffs (25,3%), une sniper de plus aurait pu être bénéfique.

Mais la timidité et le manque d’impact des deux côtés du terrain de Johannès ont été soulignées par sa coach Sandy Brondello. Le coaching de cette dernière dans cette élimination précoce est mis en cause par les fans, au vu de la qualité de l’effectif. Quant à Johannès, elle va désormais se tourner vers sa saison en Europe avec Galatasaray. Elle a peut-être porté pour la dernière fois le maillot de New-York, vu qu’elle sera agent libre cet été à la fin de son contrat rookie.

Les playoffs WNBA vont suivre leur cours, avec une dernière représente française en Akoa-Makani. Son équipe du Phoenix Mercury (4e) aura très fort à faire face à la meilleure équipe de la saison, les Minnesota Lynx (1er), tombeuses de Golden State et de ses trois Françaises au premier tour. De l’autre côté du tableau, les Las Vegas Aces (2e) affronteront l’Indiana Fever (6e), vainqueur surprise d’Atlanta. Les demi-finales se joueront au meilleur des 5 matchs, et la grande finale au meilleur des 7.

Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.
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