Les premiers mots des draftés français dans leurs nouvelles franchises

Joan Beringer fait partie des trois tricolores draftés au premier tour cette année
Noa Essengue : « Une franchise légendaire »
Le Français drafté le plus haut cette année n’a pas perdu de temps pour rejoindre son nouveau chez lui. Noa Essengue (2,05 m, 18 ans) a en effet rejoint Chicago juste après sa Draft en n°12. Entre une visite des installations des Bulls par son futur coéquipier – et concurrent – Matas Buzelis et une balade en bateau sur le lac Michigan, l’Orléanais est passé devant les micros des médias locaux pour s’introduire. Il a notamment expliqué qu’il était en contact avec la légende locale Joakim Noah, ou encore qu’il avait hâte de rejoindre « une franchise légendaire, avec un gros palmarès et beaucoup d’histoire. »
Quant au fait de rejoindre une équipe jeune avec un rythme de jeu rapide ? « C’est le style de jeu que j’aime et que je veux. » L’ailier-fort de 18 ans a pour objectif d’apporter en priorité sa finition près du panier, tout en ayant comme principal axe de progression le tir à 3-points (24,3% cette saison).
Joan Beringer, déjà mentoré par Rudy Gobert
Voilà un Tricolore qui a aussi découvert le nord des États-Unis. L’intégration de Joan Beringer (2,10 m, 18 ans) aux Minnesota Timberwolves a forcément été facilitée par son futur mentor Rudy Gobert. Celui-ci a appelé son jeune compatriote juste après sa Draft en n°17, et plusieurs fois ensuite, afin de lui souhaiter la bienvenue et de le conseiller. En plein émerveillement à New-York pendant ces quelques jours dédiés à la Draft, Beringer a gardé ce sourire en arrivant à Minneapolis avec l’autre rookie, lui aussi pivot, Rocco Zikarsky.
« Tu ne peux pas réaliser ce que tu vis, c’est un rêve qui devient réalité, un sentiment incroyable. Au moment de la Draft, j’essayais de ne pas pleurer… Et quand j’ai atterri, beaucoup de fans m’ont écrit de jolis mots » a décrit l’Alsacien sur les réseaux sociaux de la franchise. Cette dernière, par l’intermédiaire de son Président Tim Connelly le considère comme « un des joueurs les plus uniques jamais observés », qui « s’est développé à un rythme jamais vu. »
Bienvenue, Joan! 💙 pic.twitter.com/EZcf3dJ4gZ
— Minnesota Timberwolves (@Timberwolves) June 26, 2025
Nolan Traoré : toujours pas de contrat rookie signé
Quant au troisième larron de la génération 2006, il n’a pas eu à prendre l’avion. Nolan Traoré (1,91 m, 19 ans) a en effet été drafté en n°19 par les Brooklyn Nets… au Barclays Center de Brooklyn, sa future salle. Il a eu tout le loisir de visiter New-York, puisque son introduction officielle n’a eu lieu que six jours après sa Draft. En compagnie des quatre rookies des Nets, « son côté athlétique, sa vitesse, son premier pas et sa capacité à disséquer les défenses » ont été louées par le GM Sean Marks.
Le petit frère d’Armel Traoré s’est lui dit ravi de rejoindre « un jeune groupe qui va jouer vite » ainsi que de s’installer dans une « ville magnifique. » À noter que l’ex-joueur de Saint-Quentin n’a toujours pas signé son contrat rookie, contrairement à ses coéquipiers Egor Demin, Ben Saraf et Danny Wolf. La nécessité de conclure le buy-out avec le SQBB pourrait être à l’origine de ce retard.
Noah Penda : « Une récompense pour tout le travail abattu »
Lui non plus n’a pas tardé pour rejoindre sa nouvelle franchise. Au lendemain de sa Draft au second tour en n°32, Noah Penda (1,99 m, 20 ans) était déjà dans l’avion direction Orlando. L’esprit léger étant donné que son contrat, comme il l’a confirmé à notre micro, est garanti malgré sa sélection au second tour. Les détails comme le montant et la durée n’ont pas encore été annoncés. La franchise floridienne accueille à bras ouverts un nouveau prospect européen, comme elle a l’habitude de développer (Franz Wagner, Tristan Da Silva ou Goga Bitadze récemment).
« Monter sur le podium et voir la fierté dans les yeux de ma famille, c’est un super sentiment. C’est une récompense pour tout le travail abattu depuis des années » a déclaré l’ex-manceau en conférence de presse d’introduction. Celui qui portera le n°93 (son département d’origine) a voyagé avec toute sa famille, qui va l’aider à s’installer avant qu’il s’envole jouer la Summer League.
Maxime Raynaud obtient un contrat pluri-annuel
Quant à Maxime Raynaud (2,16 m, 22 ans), il est celui qui a le plus voyagé en traversant le pays. Non-sélectionné à New-York lors du premier tour, il est allé à Dallas le soir de sa sélection au second tour, au siège de son agence ComSport. Avant de s’envoler vers Sacramento en suivant, non loin de sa fac de Stanford, où l’attendait sa nouvelle franchise des Kings pour l’introduire. Comme nous l’avions annoncé, un contrat de trois ans (dont deux garantis) a bien été signé par le géant parisien malgré sa 42e place à la Draft.
« Maxime a un profil unique, une combinaison de taille et de skills. Nous pensons qu’il a encore une belle marge de progression » a indiqué son futur coach Doug Christie. Le principal intéressé a lui annoncé sa volonté de « participer à la culture de la franchise et gagner beaucoup de matchs. » Pas évident dans une franchise qui n’a connu qu’une campagne de playoffs ces… 20 dernières saisons. Les derniers mouvements d’effectif des Kings laissent cependant penser qu’ils comptent sur leur rookie français dans la rotation la saison prochaine.
Welcome to Sacramento Maxime Raynaud and Nique Clifford pic.twitter.com/ph7XEmk6oW
— Kevin John (@heykevinjohn) July 3, 2025








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