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À l’EuroBasket, l’Équipe de France féminine veut “la plus belle des médailles” malgré les absences

Equipe de France - À l’occasion d’un point presse organisé à une semaine de l’EuroBasket féminin 2025, le sélectionneur des Bleues, Jean-Aimé Toupane, la directrice générale, Céline Dumerc, et le directeur de la performance et des équipes de France, Jacques Commères, sont revenus sur les objectifs et les attentes des instances pour cette compétition, dix mois après la médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Paris.
À l’EuroBasket, l’Équipe de France féminine veut “la plus belle des médailles” malgré les absences

Jean-Aimé Toupane s’avance avec une équipe certes jeune mais talentueuse à l’EuroBasket 2025.

Crédit photo : FIBA

À quelques jours de prendre la direction de l’EuroBasket féminin 2025, où la France visera un premier titre de champion d’Europe depuis 2009, l’état-major des Bleues était réuni ce mardi 10 juin pour un point presse afin d’évoquer les ambitions tricolores avant cette nouvelle compétition internationale. 

Ainsi, le sélectionneur, Jean-Aimé Toupane, la directrice générale, Céline Dumerc, et le directeur de la performance et des Équipes de France, Jacques Commères, se sont présentés devant les médias, déterminés à l’idée de ramener la médaille d’or. 

“Le départ d’une nouvelle olympiade”

Pour Jacques Commères, les attentes sont « forcément élevées » pour l’équipe de France féminine. Avec l’EuroBasket 2025 pour débuter la quête vers une nouvelle olympiade, c’est donc le début d’un nouveau projet pour le groupe France. “Après 8 médailles depuis 2009, nous sommes en quête de la plus belle des médailles. C’est l’objectif partagé par l’ensemble des joueuses et des staffs”. Les directeurs voient d’ailleurs beaucoup plus loin encore : “C’est le départ d’une nouvelle olympiade, celle de Los Angeles en 2028. Et l’Euro donne également une place pour la Coupe du Monde 2026 au vainqueur. On cherche à se qualifier sur l’ensemble des grandes compétitions”.

Directrice Générale de l’équipe, Céline Dumerc abonde dans ce sens, appréciant le sérieux des joueuses avant même le rassemblement. “Tout le monde a su s’entretenir pour arriver en forme, après une longue saison, et aller chercher la plus belle des médailles”. Elle regrette toutefois « un manque d’adversaires pour des matchs amicaux, malgré les invitations lancées » lors d’une préparation qui s’est avérée courte (un mois) et perturbée par le contexte de la WNBA

WNBA – FIBA : “Il y a une collision entre les compétitions”

Pour se donner toutes les chances d’arriver au titre, la FFBB a souhaité cette année aller dans le sens des joueuses, avec une nouvelle politique concernant les filles engagées en WNBA. Le calendrier de l’Association se chevauchant avec les compétitions internationales, davantage de temps a été donné aux internationales pour rejoindre la préparation au dernier moment. Si Iliana Rupert (1,94 m, 23 ans) ou encore Marième Badiane (1,90 m, 30 ans) ont donné leur priorité à la sélection, d’autres ont fait le choix de privilégier leur carrière en club en vue d’un nouveau contrat – comme Marine Johannès, qui est dans sa dernière année au Liberty – ou ont simplement été bloquées.

Chose dont les instances ont conscience, et qu’elles tentent de résoudre. “Nous essayons d’être en relation avec les franchises WNBA, mais la FIBA est notre référent. Nous avons porté deux sujets à la Fédération Internationale, en vue d’une régularisation : la collision des compétitions, et la mise à disposition des joueuses. Il faudrait des jours où elles seraient libérées car aujourd’hui, nous sommes dans l’incertitude, sans calendrier pour savoir ce qui va se passer”, déplore Jacques Commères.

En plus de l’absence de cadres comme Marine Johannès ou Gabby Williams, le sélectionneur devra composer sans Marine Fauthoux (1,74 m, 24 ans), blessée en préparation à Brest. « Elle va nous manquer sportivement, car remplacer une telle joueuse demande beaucoup de travail », a souligné Jean-Aimé Toupane. « Mais elle va surtout nous manquer sur le plan affectif, car c’est une fille importante pour le groupe France, et on connaît tous l’humain qui est derrière”.

Un groupe rajeuni mais pas moins ambitieux

Malgré ce contexte d’absences liées à la WNBA (dont la France n’est pas la seule victime), les objectifs ne s’en voient pour leur part pas affectés : “De la performance immédiate est attendue, malgré la préparation courte, car la compétition est elle aussi courte. Il faudra être immédiatement très opérationnel”, avertit Jacques Commères. Et ce, même si le groupe est rajeuni : “Des joueuses débarquent mais elles ont toutes le talent et la qualité pour décrocher le meilleur avec l’EDF », reprend Céline Dumerc. “On va peut-être manquer d’expérience, mais je crois en le talent du vivier français”, s’accorde le sélectionneur, à quelques jours (ou quelques heures) de ses choix finaux.

Des 14 joueuses encore présentes, Jean-Aimé Toupane devra en retrancher deux pour prendre la direction de la Grèce, où l’équipe de France lancera son tournoi le mercredi 18 juin contre la Turquie. 

Commentaires


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drefui
Un peu merdier quand même. Ca sera un Euro au rabais... Bien dommage
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