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Après la victoire contre Paris, Alexandre Ménard (Boulazac) a vu « beaucoup de garçons être prêts à aller à la guerre »

Alexandre Ménard, le technicien boulazacois, a fortement apprécié le caractère de son équipe pour renverser le Paris Basket, lors de la petite finale de la SuperCoupe LNB.
Après la victoire contre Paris, Alexandre Ménard (Boulazac) a vu « beaucoup de garçons être prêts à aller à la guerre »
Crédit photo : Julie Dumélié

Mené de 14 points à la pause par le Paris Basket (40-54), le Boulazac Basket Dordogne a renversé la situation pour créer la surprise de ce week-end de SuperCoupe LNB en l’emportant face au récent champion de France sur un score fleuve au final (96-80). En plus d’une défense de zone qui a perturbé les joueurs de Francesco Tabellini, Alexandre Ménard a pu compter sur le réveil de ses leaders offensifs, Angelo Warner (20 points) et Jacob Grandison (25 points) en deuxième mi-temps, eux qui avaient cumulé 8 points. Le technicien boulazacois était forcément heureux après ce succès de prestige contre une formation d’EuroLeague.

Vous êtes menés de 14 points à la pause, quels ont été les mots dans le vestiaire à la mi-temps ?

Alexandre Ménard : « On n’a pas beaucoup parlé de basket pour tout vous dire. Je ne vais pas tout dévoiler de ce qui s’est dit, le vestiaire restant le sanctuaire. Mais je voulais voir avant tout le caractère des garçons car cette saison, on va devoir à tout prix en montrer. De nombreux défis s’avancent face à nous. Je voulais voir avec qui je pouvais partir à la guerre. Et aujourd’hui, j’ai vu beaucoup de garçons être prêts à aller à la guerre justement. J’ai été envahi de joie par le caractère qu’ils ont montré. Cette équipe a été construite sur la mentalité. On traversera peut être des tempêtes cette saison mais si elle reste soudée comme j’ai pu le voir ce week-end, on en sortira tous grandi et plus fort.  »

Hier, tu espérais corriger l’entame de match face à Paris, ça ne s’est pourtant pas trop vu…

« Je trouve qu’on a beaucoup subi, en effet. On avait peur, tout comme on ne jouait pas au basket. On était envahi par les émotions à mes yeux. Alors qu’au contraire, on a la chance de jouer dans un cadre magnifique, il faut en profiter, vivre le moment à fond car on ne rejouera peut-être plus dans un tel cadre face à de si belles équipes. Les statistiques parlent d’elles-mêmes à la pause. Paris prend 13 rebonds offensifs et ne perd que 6 ballons. À la fin du match, tout est inversé. Ils ne prennent que 5 rebonds offensifs et perdent au final 21 balles. De notre côté, notre mouvement de ballon a largement été meilleur, surtout face à leur agressivité, ce qui est très positif. »

Ousmane Krubally n’a pas joué cet après-midi, c’était par précaution après le choc avec Alpha Diallo (Monaco) hier ?

« Il a pris une grosse béquille de la part du joueur monégasque sur une contre-attaque même s’il avait continué à jouer. Aujourd’hui, c’était plus compliqué pour lui. C’était sensible. Il passera des examens demain mais on ne voulait pas prendre de risque, en effet. Normalement, ce n’est pas trop grave. »

« Cette équipe a été bâtie sur le caractère, moins sur le talent »

Tu disais aussi vouloir rentrer en Dordogne en étant une meilleure équipe, on peut dire que c’est le cas, non ?

« La réponse est dans la question comme on dit. Je suis vraiment content que les joueurs s’en soit sorti d’eux-mêmes et prouver à eux-mêmes ainsi qu’aux uns et autres, à quel point ils peuvent être bons et en capacité de renverser des situations. Il faut garder toutefois les pieds sur terre, rester humble. On n’est ni maintenu, ni champion. Paris est en rodage, a peut-être jouer avec le frein à main. Peut-être a-t-elle été surpris par notre changement défensif. Maintenant qu’on sait qu’on est une meilleure équipe, je ne comprendrais pas pourquoi on baisserait d’un ton l’intensité à l’entraînement et surtout en match. Ça serait irréel. Je veux qu’on joue chaque match comme on l’a joué aujourd’hui. »

Mais as-tu été surpris de voir Paris autant dévissé par cette défense de zone de défense ?

« Au départ oui, mais ensuite j’ai senti beaucoup d’hésitation de leur part. J’ai des joueurs qui s’adaptent très vite bien qu’on ne l’ai que très peu travaillé à l’entraînement. Une fois de plus, ça démontre leur valeur, et leur envie de collaborer ensemble. Je répète, cette équipe a été bâtie sur le caractère, moins sur le talent. Par exemple, j’aurais pris un gros scoreur à la place de Malik Fitts, je ne suis pas sur que ça aurait été la meilleure solution. D’ailleurs, sur toute la préparation, on met facilement plus de 80 points à chaque match sauf contre Monaco, hier, où on a un peu tiqué. Mais on a largement ce qu’il faut pour mettre des points.  »

À Roland Garros,

Image Alexandre Sanson
Alexandre Sanson observe le basket avec curiosité et enthousiasme. Sur BeBasket, il aime raconter le jeu sous tous ses angles, entre actu chaude, coups de cœur et découvertes au fil des saisons.
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