David Lighty rêve d’un cinquième titre avec l’ASVEL : « Ce trophée, c’est comme mon enfant »

David Lighty (1,98 m, 37 ans) a déjà tout connu avec l’ASVEL. Arrivé pour la première fois à Villeurbanne en 2014, l’Américain de 37 ans dispute sa dixième saison sous le maillot vert et noir. Alors que son équipe retrouve Monaco en demi-finale de Betclic ELITE, l’ancien joueur de Nanterre rêve d’une nouvelle ligne à son palmarès. Et cette saison, le vétéran semble armé pour relever le défi.

Un capitaine en mission pour un dernier titre ?

Capitaine en l’absence de Charles Kahudi, David Lighty aborde avec détermination la série face à Monaco, qui débute ce mardi soir à la LDLC Arena (21h). Interrogé par Le Progrès, il estime que les playoffs ont vraiment commencé pour l’ASVEL lors du match 3 contre Chalon. « La mentalité était là toute la saison, mais nous n’avons pas toujours mis l’intensité nécessaire », regrette-t-il. Un défaut qu’il faudra corriger d’entrée contre la Roca Team.

Dans un contexte de tension entre les deux clubs, alimenté notamment par le contentieux autour du diffuseur Skweek, Lighty préfère se concentrer sur l’essentiel : le terrain. « Moi, ce que je veux, c’est gagner de nouveau le titre et ajouter une vingt-deuxième bannière à l’Astroballe », résume-t-il.

Il n’y a pas de belles victoires sans beaux adversaires.

Bravo à l’Élan Chalon pour cette série exceptionnelle qui vient ponctuer une saison qui l’a été tout autant ! 👏#LDLCASVEL pic.twitter.com/8loyhmw9RM

— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) June 1, 2025

En forme à 37 ans

Souvent ralenti par son genou les deux dernières saisons, David Lighty semble avoir retrouvé l’ensemble de ses moyens physiques. « Cette saison, tout s’est bien passé. Ma carrière va se terminer, mais je suis comme le bon vin », sourit-il. À 37 ans, il affiche une belle régularité et joue un rôle crucial dans la rotation de Pierric Poupet.

Quintuple champion de France (2013 avec Nanterre, 2016, 2019, 2021 et 2022 avec l’ASVEL), Lighty ne cache pas son envie de conquérir une sixième bague. « Ce trophée, c’est comme mon enfant, mon bébé. Il me manque ! », confie-t-il avec émotion.

Avec l’avantage du terrain dans cette demi-finale, Lyon-Villeurbanne peut croire en ses chances, même face à une équipe de Monaco taillée pour l’Europe. « Nous avons prouvé que nous pouvions battre tout le monde », assure l’ancienne star d’Ohio State (NCAA). À condition, comme il le répète, de suivre le plan de jeu et de ne jamais lâcher pendant quarante minutes.