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Les dix jeunes joueurs de Jeep ÉLITE à suivre en 2020/21

Crédit : Christelle Gouttefarde, Sébastien Grasset, Etienne Lizambard, Tuan Nguyen

  • Poste 1, Hugo Benitez (1,87 m, né en 2001) : 

« Aujourd’hui, en France, personne ne représente l’emblème de son club, tout en y ayant été formé et en y étant resté fidèle, confiait le Président de la JL Bourg, Julien Desbottes, dans le magazine Ma(g)ville. Il faut que ce soit Hugo (Benitez) à Bourg. On ne va pas lui mettre la pression mais on est convaincu qu’il peut y arriver. » Après avoir joué à l’USA Toulouges dans les Pyrénées Orientales jusqu’à 15 ans, Hugo Benitez vient de signer son premier contrat professionnel avec son club formateur. Mais pour autant, le jeune meneur catalan n’en est pas à son coup d’essai en Jeep ÉLITE.

Auteur d’une belle saison 2019/20, il n’était pourtant pas attendu à ce niveau. Du moins, pas aussi tôt. Mais avec les blessures de Garrett Sim et Zack Wright en début de saison dernière, il a su se faire une place dans la rotation de Savo Vucevic. Grâce notamment à un impressionnant QI (intellectuel et basket) pour son âge. Cette saison, le frère de Quentin et d’Élian Benitez qui découvrira les joies d’une Coupe d’Europe en même temps que la JL, veut confirmer. « Je ne me fixe pas d’objectif précis mais je veux prouver que je peux jouer en Jeep ÉLITE et m’y affirmer comme un joueur majeur dans les prochaines saisons », nous confiait-il lors de sa signature en pro, fin avril.  

  • Poste 1, Matthew Strazel (1,82 m né en 2002) :

À Lyon-Villeurbanne l’an dernier, il y a eu Théo Malédon. Mais il y a aussi eu Matthew Strazel, la révélation de la saison 2019/20 de Jeep ÉLITE. Signataire de son premier contrat professionnel et désormais lié au club rhodanien jusqu’en 2025, il n’était pas attendu à pareille fête si tôt.

Mais comme partout où il est passé, l’ancien meneur de Marne-la-Vallée, toujours sûr de lui sans être arrogant, a prouvé à Zvezdan Mitrović qu’il pouvait compter sur lui. « C’est un bon joueur, il représente le futur de l’ASVEL et du basket français, confiait le coach monténégrin un soir de victoire à l’Astroballe en EuroLeague. Maintenant, il est encore jeune. Il est sur la bonne voie mais il doit garder les pieds sur terre. » Lancé dans la grande compétition européenne, l’EuroLeague, pour sa première apparition chez les adultes, il a ensuite réalisé quelques très bonnes sorties avec l’ASVEL. Comme contre le Real Madrid en EuroLeague ou contre l’AS Monaco en Jeep ÉLITE début mars, lors de laquelle il a d’ailleurs signé sa meilleure prestation en pro (18 d’évaluation en 25 minutes). 

  • Poste 1, Matthieu Gauzin (1,90 m, né en 2001) :

À la recherche d’un tremplin au sortir d’un premier exercice professionnel compliqué avec Le Mans, le jeune meneur berruyer a choisi de rejoindre le Champagne Basket en Jeep ÉLITE, plutôt que l’ADA Blois en Pro B. Neveu d’un ancien joueur professionnel, il partagera la mène en Ardennes avec un autre jeune poste 1 prometteur, le Lituanien Arnas Velička (né en 1999). Il doit encore continuer de travailler tant physiquement que sur son tir.

  • Poste 1, Lucas Bourhis (1,77 m, né en 2000)

Lui, Lucas Bourhis, à la différence de beaucoup de ses compères, a choisi de passer par la Pro B afin de gratter quelques minutes. Et ce choix s’est avéré payant puisque sa bonne saison à l’ADA Blois a incité le BCM Gravelines-Dunkerque, son club formateur, à le rappeler. « Je suis tombé au bon endroit, expliquait-t-il. Il faut vraiment le vivre pour le croire. Mickaël (Hay) est un coach qui fait confiance aux jeunes, c’est vraiment important. Avec l’équipe qu’on avait, je ne voyais pas comment je ne pouvais pas évoluer humainement et baskettement. » 

Maintenant, le meneur shooteur tourangeau souhaite se faire une place dans l’effectif nordiste. « Je veux confirmer là où tout a commencé pour moi, clamait-t-il lors de l’officialisation de son retour dans le Nord. Car j’ai fait mes premiers pas en pro sous les ordres de Julien Mahé (en 2017/18). Le BCM a envie de parier sur moi et je pense que j’ai les qualités pour m’affirmer en Jeep ÉLITE, c’est sûr. Je suis vraiment déterminé à montrer ce que je vaux. Le coach a confiance en moi : il souhaite me donner un vrai rôle en sortie de banc avec de vraies minutes et de l’importance dans l’effectif. »   

  • Poste 1/2 Jayson Tchicamboud (1,95 m, né en 2002)

Doucement mais sûrement. C’est un peu la trajectoire que Jayson Tchicamboud a connu, la saison dernière à la SIG Strasbourg. Le fils de Steed Tchicamboud est rentré en jeu 5 fois lors des sept dernières rencontres de Jeep ELITE.

Poste 1/2 de grande taille (1,95 m), il est doté d’une compréhension du jeu au-dessus de la moyenne. Mais pour s’affirmer dans le monde professionnel, l’ancien joueur de l’ESPE Châlons-de-Champagne, de Cholet, de Nancy, et de Roanne doit encore progresser sur son tir, sa conduite de balle et continuer de travailler physiquement. « Je suis un joueur qui peut défendre sur les postes 1 et 2, nous confiait-il début avril. En attaque, je suis fort avec ma main droite. J’ai une bonne vision de jeu, j’aime bien contrôler mon équipe, communiquer sur ce qu’on doit faire ou ne pas faire. Ce qui me manque vraiment, c’est mon tir qui s’est amélioré mais il manque vraiment de l’adresse. »

  • Poste 1, Timothé Crusol (1,92 m, né en 2001)

Membre de la talenteuse génération 2001, Timothé Crusol n’a joué qu’une petite dizaine de minutes en 2019/20 avec le Limoges CSP, tant en Jeep ÉLITE qu’en EuroCup. Mais sur de faibles séquences, l’international français, passé par le Centre Fédéral, s’est montré intéressant. Il l’a été encore plus sur les sorties de présaison.

  • Poste 2/1, Yohan Choupas (1,93 m, né en 2000)

Professionnel depuis 2018/19 à Pau-Lacq-Orthez (où Gérald Ayayi vient de passer pro), l’ancien de Charenton-le-Pont va changer de braquet cette saison puisqu’il s’est engagé avec l’ambitieux club monégasque tant en Jeep ÉLITE qu’en EuroCup. « Yohan Choupas est un jeune joueur au fort potentiel, athlétique, qui doit profiter de sa venue à Monaco pour franchir un palier important, commentait Zvezdan Mitrović lors de sa signature. J’espère qu’il s’épanouira avec nous, c’est le but ». 

Après avoir lancé Matthew Strazel à l’ASVEL, le technicien monténégrin, réputé pour faire confiance aux jeunes, pourrait donner sa chance à Yohan Choupas, un fort shooteur.

  • Poste 2/1, Karlton Dimanche (1,95 m, né en 2000)

Éblouissant avec les Espoirs de l’Académie Gautier Cholet Basket en 2018/19 au point d’être élu MVP du championnat, le Guyanais a toutefois eu beaucoup de mal à se faire une place dans la rotation d’Erman Kunter en 2019/20, derrière Michael Stockton. « Pour moi, j’ai perdu une année car je ne jouais pas, expliquait-il en mai à France-Guyane. J’ai échoué lors de ma première année professionnelle. Cette saison a été très compliquée car quand tu ne joues pas, tu perds confiance en toi. Mentalement, tu te rabaisses. Ça a été très dur mais mes coéquipiers ont réussi à me faire relever la tête. » Et c’est ce que le combo guard (poste 2/1) de CB a fait pendant le confinement. Entraînement individuel avec Sylvain Delorme à la Meilleraie (avec l’accord de la mairie), musculation, travail sur son shoot : le Cayennais n’a pas chômé.

Alors que Karlton Dimanche aurait pu partir en Pro B pendant la saison, il a finalement décidé de continuer son développement dans les Mauges. Et force est de constater que le Cayennais, très affuté physiquement, s’est montré comme l’un des meilleurs Choletais en préparation, avec Lasan Kromah. Les sorties de Yoan Makoundou et d’Hugo Robineau seront également à surveiller à CB.

  • Poste 3/4, Kenny Baptiste (2,04 m, né en 2000)

Disons-le d’emblée, Kenny Baptiste a les idées claires : « La NBA ? Ce n’est pas un rêve, mais un objectif », s’exclamait-il sur France-Antilles Guadeloupe. De retour au MSB, le jeune joueur formé aux Abymes présente un profil très longiligne (2,14 m d’envergure) qui fait toujours sourciller les scouts NBA.

Mais pour sa première saison chez les grands, il n’a joué que onze minutes avec les Béliers de Quimper, l’une des deux meilleures formations de Pro B (2e à l’arrêt du championnat). « C’était une saison d’apprentissage, relativise-t-il. Je suis satisfait de ce que j’ai fait, surtout en défense. Individuellement, j’ai vraiment beaucoup appris humainement et baskettement parlant. Mais je dois encore améliorer mon shoot à 3-points et même plus généralement mon tir pour progresser. » Sous les ordres d’Elric Delord bien conscient de son potentiel, il veut à présent se « donner les moyens de réussir. »

  • Poste 4, Ivan Février (2,04 m, né en 1999)

Leader de la génération 1999 en équipe de France jeune, le jeune poste 4 français peine, pour le moment, à s’imposer dans le monde professionnel. Avec 13 minutes de jeu pour 4,2 d’évaluation en 25 journées, le Lillois n’a pas été beaucoup responsabilité aux Metropolitans 92 en 2019/20. Trop peu selon son goût. « J’ai été déçu de mon temps de jeu, admettait-il. Je faisais de très bons entraînements et je travaillais beaucoup. Mais si je n’ai pas eu le temps de jeu que je méritais, c’est peut-être que je n’ai pas encore travaillé assez dur. »

Mais il a, en revanche, été « totalement convaincu » par le projet de Nanterre. Même Pascal Donnadieu est tombé sous son charme. « Il a eu un coup de cœur pour moi dès qu’il m’a vu jouer pour la première fois en Espoirs face à Nanterre. Il me sait travailleur et il souhaite me donner un peu plus d’armes pour que je puisse exploser avec Nanterre. Pascal (Donnadieu) m’a dit qu’il comptait me donner beaucoup de responsabilités et qu’il n’y avait pas de limite dans le rôle que j’allais avoir. À lui maintenant de prouver sur le terrain.  

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