Limoges s’offre la JL Bourg, Cholet étouffe la SIG, Angelo Warner porte Boulazac vers une grosse victoire

Pour son retour à Beaublanc, Hugo Invernizzi a livré son meilleur match depuis 2022
Alors que DAZN a mis en place un multiplex aux coups d’envois décalés afin de permettre aux téléspectateurs de pouvoir vivre tous les money-time, le diffuseur de la Betclic ÉLITE n’a pas eu de chance pour sa première. Trois matchs pour lancer ce nouveau format, et trois fois le même scénario, sans suspense.
Après, à l’intérieur des salles en question, personne ne s’en plaindra. Devant leur public, Limoges, Cholet et Boulazac ont régalé pour l’ouverture du championnat.
Invernizzi, retour sur scène
À Beaublanc, cela avait sûrement un petit goût sucré. La mythique enceinte salle limougeaude adore voir le CSP gagner, mais adore encore plus voir Frédéric Fauthoux, son vieil ennemi symbole des grandes années, s’en aller furieux, sous les moqueries du public. Et pour le coup, après avoir compté 24 points de retard dans le money-time (90-66), l’entraîneur de la JL Bourg n’a certainement pas vécu une soirée très agréable.
Privée de William McDowell-White et Antony Labanca, la Jeu avait pourtant démarré tambour battant, avec un 16-0 (+14 au milieu du deuxième quart-temps), avant de complètement craquer, victime notamment d’un homme que l’on n’attendait plus à pareille fête : Hugo Invernizzi, qui restait sur deux saisons particulièrement délicates avec Strasbourg, auteur d’un étonnant 28 d’évaluation (14 points à 100% à 3-points, 7 rebonds, 7 passes décisives et 2 interceptions), son record depuis mars… 2022, déjà avec Limoges.
CB, la puissance physique
À l’Espace Michel-Léger (le nouveau nom de la Meilleraie), pour Cholet – Strasbourg, ce fut un déroulé similaire : un match encore accroché à la mi-temps (51-47), avant une seconde période qui aura fait gonfler le score (92-74), même si la SIG n’a pas démérité, « seulement » à -6 à la 32e minute (74-68).
Mais les jeunes alsaciens, maladroits au possible (3/23 à 3-points), n’ont pas su tenir l’intensité du rouleau compresseur choletais. Impressionnante physiquement, l’équipe des Mauges, menée par le duo Nathan De Sousa (18 points) – Mohamed Diarra (14 points, 3 rebonds et 2 contres) a montré qu’elle saurait encore parfaitement répondre aux principes réclamés par Fabrice Lefrançois.
Une belle façon de rendre hommage à deux légendes du club : le regretté Graylin Warner, probablement le meilleur Américain de son histoire, dont le maillot a été retiré, et Erman Kunter, le coach du seul titre national en 2010, ovationné par le public choletais.
Saint-Quentin perd déjà gros
Enfin, le Palio n’a pas dérogé à la règle. Longtemps, Saint-Quentin a cru être dans le coup pour la gagne, au contact à la 27e minute (60-59). Mais le BBD a placé une énorme accélération dans le final pour décrocher le SQBB (94-76).
Un écart conséquent qui pourrait déjà valoir cher et peser lourd dans les comptes en fin de saison, puisque ces deux équipes sont appelées à se battre pour le maintien. Or, un -18 chez un concurrent direct n’est pas forcément une bonne idée pour démarrer la saison…
Après, l’équipe picarde pourra surtout regretter son entame, indigne de ce niveau : ainsi, le SQBB a attendu la 9e minute pour capter son premier rebond ! Mais une fois que les hommes de Philippe Da Silva sont revenus dans le match, ils ont eu le malheur de tomber sur un Angelo Warner de gala. Le meneur périgourdin n’avait rien à faire en Pro B depuis deux ans, et il avait visiblement à cœur de le prouver : 32 points à 8/11, 4 rebonds et 4 passes décisives pour 33 d’évaluation, sacrée première !
La première journée constitue ce samedi soir à Dunkerque, avec l’entrée en lice du champion parisien. Il y aura encore des matchs dimanche et mardi.













Commentaires