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Rudy Gobert, à l’aube du troisième Match 7 de sa carrière : « On va tout laisser sur le terrain »

NBA - Dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20, les Timberwolves de Rudy Gobert vont jouer un Match 7 décisif contre les champions en titre, les Denver Nuggets. En jeu, une place pour les finales de la Conférence ouest.
Rudy Gobert, à l’aube du troisième Match 7 de sa carrière : « On va tout laisser sur le terrain »

Rudy Gobert face aux micros pendant ces demi-finales de conférence

Crédit photo : Minnesota Timberwolves

Il en avait disputé deux autres dans sa carrière. Après avoir remporté son premier Match 7 en 2016-17 (avec le Jazz, face aux Clippers au premier tour), puis perdu son second en 2019-20 (toujours avec le Jazz, déjà face aux Nuggets au premier tour), Rudy Gobert (2,16 m, 31 ans) s’apprête à jouer son troisième match décisif, quatre ans après. Ses Timberwolves ont évité l’élimination lors du Match 6 à domicile sans laisser le moindre suspense (115-70). Ce alors qu’ils restaient sur trois défaites d’affilée contre les Nuggets après s’être adjugés les deux premières rencontres à Denver. La série est maintenant égalisée à 3-3, et ce sont bien les Nuggets qui vont jouer le dernier match de cette demi-finale de conférence à domicile, grâce à l’avantage du terrain obtenu en saison régulière. Cette rencontre de tous les possibles aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h00 heure française.

 

Rudy Gobert compile dans la série des statistiques de 9,8 points à 64,5% de réussite aux tirs, 11,2 rebonds, 2,0 passes décisives, 0,8 interception et 1,2 contre en 33 minutes de moyenne. Il a raté le Match 2 à Denver pour aller assister à la naissance de sa fille. Il s’est surtout concentré sur l’aspect défensif pendant ses cinq matchs. Notamment sur le MVP Nikola Jokic, même s’il n’en est pas le défenseur principal mais plutôt celui en second rideau. En 18 minutes de match-up avec le pivot serbe, Gobert a limité ce dernier à 51,4% aux tirs (dont 16,7% à 3-points), l’a contré 2 fois et a provoqué 4 pertes de ballle. Après l’avoir contenu du mieux qu’il pouvait sur les trois premiers matchs (Jokic ne tirait qu’à 38,5% sur lui), il n’a pas pu l’empêcher de prendre feu sur le Match 5 (40 points, 7 rebonds et 13 passes). Avant de redresser la barre sur le Match 6 (22 points et 2 passes). Gobert a même reçu une standing ovation du public pour son travail défensif lorsqu’il est sorti du match. Après celui-ci, le pivot saint-quentinois, qui a obtenu son quatrième trophée de Défenseur de l’année la semaine dernière, a expliqué ce que lui et son équipe avaient mieux fait :

« J’ai essayé de le faire travailler le plus possible. C’est évidemment un joueur incroyable qui va rentrer des tirs très compliqués, mais j’essaye de tout rendre difficile pour lui. C’est aussi ce qu’on essaye de faire collectivement. »

Avant de donner le ressenti de l’équipe sur le Match 7 à venir, seulement le second dans toute l’histoire des Minnesota Timberwolves :

« C’est une opportunité incroyable pour nous, on a travaillé très dur pour être dans cette position. On va juste être nous-mêmes, jouer en équipe, tout laisser sur le terrain et on verra ce qui va se passer. »

Ce vendredi 17 mai, c’est le sélectionneur de l’Équipe de France qui s’est livré à un décryptage de la saison de Gobert, comme de la plupart de ses futurs coéquipiers avec la sélection nationale. Sur le plateau de NBA Extra, Vincent Collet – qui est allé rendre visite au pivot de Minnesota pendant la saison – a estimé que celui-ci réalisait sa  « meilleure saison en NBA ». En mettant en avant des progrès des deux côtés du terrain. Fort de sa grosse saison, Gobert sera attendu pour les Jeux Olympiques, avec une possible association avec Victor Wembanyama.

« Je pense que de façon générale, il a fait sa meilleure saison en NBA. Sur l’aspect défensif, il est remonté cette année, par rapport aux deux saisons précédentes où il était plutôt en baisse. Je pense que c’est aussi le collectif des Wolves, mais lui-même a fait plutôt une bonne saison dans ce registre, qui est récompensée par le trophée [de Défenseur de l’année]. Et il continue à avancer un peu en attaque. Là aussi, c’est le collectif des Wolves qui s’est amélioré. Grâce à des joueurs comme Conley, Towns et même Anderson, qui l’ont bien servi. Il a plutôt bien profité de tout ça. Il est un peu plus à l’aise dans les petites ouvertures. Même s’il y a encore du boulot dans ce domaine […]

Et il défend aussi mieux à l’extérieur. À Utah il était vraiment en “deep drop”, c’est à dire très bas sur les pick-and-rolls. Et là cette année il est vraiment monté, par exemple sur Murray dans la série contre Denver. On voit qu’il y a une consigne qui lui impose d’être plus haut, et il en a la capacité. Ce n’était pas un problème de capacité mais de croyance.

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