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Nicolas Batum, l’un des grands perdants de la blessure de Joël Embiid ?

NBA - La blessure de Joël Embiid cause des problèmes aux Sixers mais aussi à un joueur en particulier : Nicolas Batum. L'ailier tricolore, qui forme un tandem efficace avec le MVP camerounais, a besoin de sa présence pour exister dans son rôle de glue-guy.
Nicolas Batum, l’un des grands perdants de la blessure de Joël Embiid ?

Nicolas Batum Joel Embiid Sixers 2023-24

Crédit photo : NBA League Pass

Joël Embiid n’a plus vu les parquets de NBA depuis le 31 janvier dernier. Le MVP en titre s’est blessé au ménisque du genou gauche, ce qui a nécessité une opération découlant sur un voire deux mois d’absence. Alors forcément, les Sixers en patissent. La franchise de Philadelphie est sur une série de 7 défaites en 11 matchs depuis sa blessure. Cette saison, ils tiennent un bilan de 26 victoires pour 8 défaites quand Embiid joue, et de… 7 victoires pour 16 défaites quand il ne joue pas. De manière générale, l’absence d’Embiid change totalement l’équilibre de l’équipe. Comme c’est le cas pour chaque superstar, des joueurs autour desquels les effectifs sont construits. Et parmi les principaux affectés, on compte un certain Nicolas Batum (2,03 m, 35 ans).

Une relation privilégiée avec Embiid

Depuis son transfert le 31 octobre dernier, Batum a construit sa relation avec Joël Embiid. Les deux francophones s’entendent parfaitement sur le terrain, et ont même le meilleur Net Rating… de toute la ligue, avec +19,2 (minimum 500 minutes jouées). Quand ils sont ensemble sur le parquet, les Sixers infligent en moyenne un écart de 9,3 points à leurs adversaires. Batum se met au service d’Embiid en le servant dans ses positions préférentielles (il lui a délivré trois fois plus de passes décisives qu’à n’importe lequel de ses coéquipiers). Et se tient prêt à dégainer à 3 points quand les prises à deux arrivent. Et cela fonctionne sur le plan collectif. Le pivot camerounais a qualifié l’ailier français de « clé » qui « répond à tous les besoins » des Sixers. Batum a lui expliqué à BeIN Sports le rôle d’Embiid dans son intégration dans la franchise de Pennsylvanie : « Mon intégration a été très simple. Ça m’a aussi aidé d’avoir Joël, le meilleur joueur de la ligue, que je connaissais. Maintenant je joue avec lui et le coach calque mes minutes sur les siennes. »

Un glue-guy qui a besoin de jouer autour de stars

Depuis cette blessure du MVP en titre, toute cette dynamique a connu un coup d’arrêt. D’autant plus que dans le même temps, Batum a raté une poignée de matchs avant le All-Star Break à cause d’une blessure récurrente aux ischios-jambiers. Sur les deux matchs qu’il a disputés après le All-Star Break, l’international tricolore n’a joué que 17 et 18 minutes. En moyenne quand Embiid est absent cette saison (11 matchs), Batum passe de 6 à 4 points de moyenne, et de 26 à 21 minutes de jeu. Il n’a plus la même importance dans l’attaque des Sixers. La raison est simple : Nicolas Batum est un “glue-guy” qui est là pour faire le lien entre les joueurs stars, et profiter des espaces créés pour mettre des tirs à 3 points. Un constat d’autant plus réel dans le cas de Joël Embiid, au centre de toute l’attaque des Sixers. Si ces joueurs stars ne sont pas là, sa valeur est moindre car il ne va pas se créer ses tirs tout seul. Il est alors plus logique de faire jouer des joueurs davantage capables de scorer.

Un phénomène qui était déjà présent chez les Clippers. Batum était moins performant quand Kawhi Leonard et Paul George étaient absents. Lors des playoffs 2023, il avait lui-même demandé à son coach Tyronn Lue de passer remplaçant, expliquant que « ça avait du sens de [le] faire jouer avec Kawhi Leonard et Paul George » mais que « Marcus Morris serait un meilleur fit » en leur absence. Une maturité ainsi qu’une compréhension de ses qualités et défauts remarquables. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis entre autres d’être un modèle de longévité en NBA. Pour retourner à son meilleur niveau, Batum devra donc compter sur un retour de Joël Embiid. Selon les dernières informations, celui-ci pourrait avoir lieu d’ici la fin de saison, avant les playoffs. En attendant, l’ailier aux 1030 matchs de NBA va devoir s’adapter à un nouveau rôle, sûrement moindre qu’avant.

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jeildo
En France on est quand même doué pour former des mecs inoffensifs : Diaw, Batum, Albicy, Ntilikina voir Hayes
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samuel92
La France c'est aussi Parker, De Colo, Beaubois, Fournier, Hifi, Wemby et bien d'autres, faut pas généraliser. Hayes était un sacré slasher en quittant la France, il a juste un problème mental à mon avis. Batum pouvait scorer mais il s'est un peu enfermé tout seul dans son rôle de glu guy pour coller à la NBA qui cherche des spécialistes. Après c'est sur qu'on a notamment beaucoup de meneurs peu à l'aise aux shoots et qui se sont la aussi spécialisés en défense pour faire carrière (Albicy et Ntilikina en sont de bons exemples). C'est en grande partie pour ça que Heurtel fait encore rêver certains.
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macroy- Modifié
@ The Vicking, Heurtel est dans le top 5 des meilleurs passeurs d'Euroleague de tous les temps. Ce n'est pas qu'un scoreur. C'est un joueur reconnu d'Euroleague. Comme De Colo. C'est pour ça qu'il est au dessus du lot. Bien a toi.
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djokeric
Qu'il fasse réver ou non, il est encore au-dessus de la plupart des tops meneurs français. Ce qui est surtout dut au fait que personne ne s'impose. On parle de Ntilikina, mais il était derrière Heurtel et Albicy aux JO de Tokyo, et avec succès. Aujourd'hui, si il n'y avait pas cette sombre histoire de chartre, il serait parmi les 12 pour les JO à domicile, tout comme Albicy qui, sans être un très grand meneur s'impose à 34 ans. Okobo est le seul à faire une saison de haut niveau, mais il ne s'est pas imposé encore en EDF contrairement à Heurtel et Albicy.
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djokeric
Il dégringole sans Embiid et c'est vrai. Franchement, il descend dans la hiérarchie EDF, il faut commencer à s'interresser à d'autres joueurs. Amine Noua au fener est très intéressant, il faut commencer à le regarder à mon sens.
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