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Amara Sy reprend du service à Cergy-Pontoise… et brille déjà !

Près d'un an après son dernier match avec le Paris Basketball, Amara Sy a entamé la 24e saison de sa carrière professionnelle ! L'Amiral est sorti de sa retraite pour donner un coup de main à l'opération maintien de Cergy-Pontoise, le club qu'il préside, en Nationale 1.
Amara Sy reprend du service à Cergy-Pontoise… et brille déjà !
Crédit photo : Lilian Bordron

Depuis son arrivée en Nationale 1, Cergy-Pontoise a toujours cultivé la discrétion, voire l’obscurité, préférant ne jamais annoncer ses recrues. Ce qui passe assez inaperçu lorsque c’est un meneur rookie américain qui débarque chez les Spartiates, un peu moins lorsqu’il s’agit de l’un des plus gros CV de l’histoire de la LNB. Ainsi, à 41 ans, dix mois après son dernier match en Betclic ÉLITE, Amara Sy (qui jouait en RM2 jusque-là cette saison) a visiblement décidé de rechausser les baskets puisqu’il était cet après-midi sur le parquet du complexe Nelson-Paillou, n°95 sur le dos, pour défier le Pôle France en ouverture de la seconde phase de Nationale 1 !

À la tête du club de sa ville natale depuis 2017, Amara Sy est donc devenu entraîneur – joueur, sûrement dans l’idée de maintenir Cergy-Pontoise en NM1. Après une première saison convaincante à ce niveau (jusqu’au tour préliminaire des playoffs), le club francilien a tapé le fameux mur de la deuxième saison du promu et a entamé la seconde phase dans le costume d’un relégable. Dès lors, quelle meilleure recrue que le seul champion du monde de un-contre-un (en 2004) de l’histoire ?

Déjà clutch !

Face à des jeunes qui n’étaient pas nés lorsque l’Amiral a remporté le Nike Battleground, Cergy-Pontoise a eu la preuve du bien-fondé de sa décision. Déjà extrêmement sollicité pour un revenant (26 minutes de jeu), Amara Sy a cumulé 10 points à 3/8, 8 rebonds, 2 contres, 1 interception et 1 passe décisive pour 14 d’évaluation. Il a surtout été extrêmement clutch à 40 secondes du buzzer final, alors que le score était de 55-54 pour les Spartiates, captant un lancer-franc manqué de Thomas Hanquiez pour aller marquer le panier qui libéra presque définitivement son équipe, finalement victorieuse 60-54. L’opération maintien est bien lancée !

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