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Quelle équipe de France pour les JO de Paris ?

Équipe de France - Quelle sera la composition de l'équipe de France lors des Jeux olympiques de Paris cet été ? Voici nos idées pour la sélection finale.
Quelle équipe de France pour les JO de Paris ?

L’équipe de France lors du France TQO 2024

Crédit photo : FIBA

Alors que les demi-finales des playoffs de LFB démarrent ce jeudi, nous ne sommes plus qu’à deux semaines de l’annonce de la présélection française pour les Jeux olympiques de Paris. Ainsi, nous nous sommes demandés quels pourraient être les choix du sélectionneur Jean-Aimé Toupane. Voici notre avis :

Le cinq majeur : joue-la comme au TQO

Jean-Aimé Toupane est habitué aux multiples changements de hiérarchie et de cinq majeur. Mais lors du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de février, le staff a proposé le cinq suivant face au match référence contre la Chine : Alix Duchet – Gabby Williams – Janelle Salaün – Valériane Ayayi – Marième Badiane. Un cinq qui a mis les Bleues sur d’excellents rails en début de rencontre. Avec Alix Duchet et Gabby Williams à la création, dans deux registres différents, une équipe mobile, shooteuse et polyvalente, une ligne de défense interchangeable avec beaucoup de switches défensifs, ce cinq très moderne nous apparaît comme étant le plus opérationnel.

Globalement, des 12 joueuses retenues lors du TQO, 10 sont attendues à Lille puis Paris cet été. Les places de Marine Fauthoux – de retour de blessure, en retrait cette saison avec l’ASVEL (15 défaites pour 12 victoires en LFB et EuroLeague, 32,6% de réussite aux tirs et 3,2 balles perdues en LFB) – et Sarah Michel-Boury seront sans doute les moins assurés parmi celles qui se sont rendues en Chine.

Les meneuses

Alix Duchet France
Alix Duchet a repris place à la mène de l’équipe de France et le jeu des Bleues s’en retrouve fluidifié (photo : FIBA).

Alix Duchet a retrouvé sa place de n°1, gagnée à l’été 2021, lors de ce TQO avec la blessure au dos de Marine Fauthoux en début de tournoi. Très douée balle en main, la Roannaise apporte la dose de création qu’il manque dans le jeu français, parfois trop stéréotypé. Dangereuse offensivement (36,7% à 3-points en 2023-2024), elle a réalisé sa meilleure saison à la passe (3,7). Longtemps gênée par les blessures, elle a connu une saison sans gros pépin physique (21 matches de LFB sur 24 disputés).

Carla Leite a envoyé un message sur les quarts de finale contre Bourges. Alors qu’on s’attendait à ce que le staff de l’équipe de France A l’intègre en février au même titre que Dominique Malonga en vue des Jeux olympiques – après leur forfait en novembre -, la Varoise n’était pas du voyage à Xi’an. Mais depuis, elle a terminé dans le cinq idéal de la saison LFB, été sélectionnée à la 9e place de la Draft WNBA et réalisé une incroyable série face aux Tango, avec un match 2 qui en dit long sur sa progression (26 points à 9/10 aux tirs, 5 passes décisives et 5 balles perdues pour 27 d’évaluation en 38 minutes).

Pour compléter ce duo, très offensif et peut-être pas ultra-complémentaire, il convient de réfléchir sur la sélection globale. Faut-il assurer le coup avec une troisième meneuse ? Les qualités balle en main de Marine Johannès voire de Gabby Williams seraient-elles suffisantes ? Une poste 2/1 type Leïla Lacan ou Pauline Astier peut-elle être la joueuse de la situation ? Romane Bernies semble partir avec une longueur d’avance, elle qui représente le profil idoine en sortie de banc, en complément d’une joueuse à la dominante offensive comme Carla Leite. En effet, la meneuse de Lattes-Montpellier amène une intensité folle sur le terrain et une énergie débordante dans la vie de groupe. Quant à Olivia Epoupa, son absence en équipe de France depuis 2021 ne pose bizarrement pas question, alors que la Parisienne a atteint le Final Four de l’EuroLeague avec Mersin.

Romane Bernies France
En sortie de banc comme dans le groupe, Romane Bernies amène son énergie débordante (photo : FIBA).

Les postes 2-3-4

C’est probablement LA force de l’équipe de France. Avec Gabby Williams, Janelle Salaün, Valériane Ayayi et Marie-Paule Foppossi, les Bleues disposent de joueuses qui peuvent défendre sur de nombreuses positions, amener du punch et/ou de l’adresse extérieure. Grandes et mobiles, elles représentent un basket moderne athlétique capable de faire suffoquer les adversaires tout en marquant dans des situations très variées.

Pour compléter ce quatuor, le retour de Marine Johannès est très attendu. Le rôle qui lui a été alloué au TQO lui semble taillé sur mesure. Un rôle qui ressemble à celui qu’elle a connu chez le New York Liberty. Utilisée en joker offensif en sortie de banc, la Normande a par exemple inscrit 17 points en 17 minutes face à la Chine.

Dans l’aile, Migna Touré amène un combo défense sur la joueuse / tir extérieur qui lui avait permis de prendre place dans le roster français à l’Euro 2023, mais par lors du TQO en février. On en revient au débat de savoir si le staff doit partir à Lille avec deux ou trois meneuses. Une troisième meneuse, ou la présence de Leïla Lacan, signifierait qu’elle ne prendrait sans doute pas part à l’aventure olympique, elle qui a participé à l’édition de Tokyo pour le tournoi de 3×3.

Les intérieures

Si le poste 4 devrait être souvent occupé par des ailières de grande taille décalés plus ou moins régulièrement dans un registre d’intérieures fuyantes, le staff devra s’assurer de disposer d’autres profils complémentaires. En 5/4, Marième Badiane et Iliana Rupert semblent partir avec une longueur d’avance sur la concurrence. La première abat un rôle de l’ombre essentiel, au point d’avoir été appelée par le Fenerbahçe Istanbul pour terminer la saison 2023-2024 et remporter l’EuroLeague. Iliana Rupert s’est expatriée à Bologne depuis deux ans et vient de finir sa saison sur un échec collectif. Attendue comme la principale force du secteur intérieur français, la Sarthoise doit encore passer un cap pour répondre aux immenses attentes placées en elle. Derrière ce duo, Dominique Malonga et son profil très dissuasif a montré lors des playoffs LFB qu’elle était déjà opérationnelle pour avoir un impact à très haut-niveau. Meilleure rebondeuse du championnat, elle a terminé dans le cinq de la saison.

Valériane Ayayi - Marième Badiane
Présentes au Final Four de l’EuroLeague, Valériane Ayayi – Marième Badiane pourraient démarrer cote à cote dans le cinq des Bleues (photo : FIBA).

Partir avec trois intérieures de métier (Badiane, Rupert et Malonga) en plus de postes 3/4 semble sans doute un peu court pour un tel tournoi, même si le nombre de matches est limité. Le débat devra donc se faire entre : densifier le secteur intérieur ou ajouter une joueuse capable de tenir le poste 1. Si le choix penche pour le secteur intérieur, Alexia Chery pourrait amener une touche d’adresse supplémentaire, utile notamment face à d’éventuelles défenses de zone. Enfin, il convient de ne pas oublier Sandrine Gruda, elle qui a fait savoir qu’elle serait ravie de porter le drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture. Sera-t-elle opérationnelle à temps après avoir terminé la saison 2023-2024 à l’infirmerie ? Quand bien même elle le serait, doit-elle être retenue après une saison relativement discrète (8,2 points et 4,2 rebonds en 23 minutes en LFB) et surtout minée par les blessures ?

Dominique Malonga France
A 19 ans, Dominique Malonga peut déjà apporter sa grande dissuasion à la défense française (photo : FIBA).

Une longue préparation pour gagner sa place

Contrairement à l’équipe de France masculine, l’équipe de France féminine pourra débuter très tôt (début juin) sa préparation pour les Jeux olympiques. Ainsi, toutes les considérations décrites ci-dessus pourront être remis en cause lors des sept semaines de préparation. L’existence de blessures, propres à la pratique sportive, risque aussi de changer les plans initiaux du staff, qui devra s’adapter. Enfin, les performances lors des cinq rencontres de préparation apporteront d’autres éléments de réponse même si d’ici le 29 juin et le premier match face à la Finlande, le staff aura sans doute déjà bien avancé sur son groupe final.

Commentaires


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djigga
La politique de l'instant ! Mettre des joueuses qui n'ont pas un seul match de coupe d'Europe que ce soit en Euro UP ou en Euroleague et qui si peut de vécu ou de sélection avec l'équipe de France est un gros risque que l'on peut se permettre de ne pas prendre ! Donc Leite, non ! Malonga (selon les blessures des autres intérieurs), Fotopossi, son jeu trop complet est un problème. On a déjà trop de profil identique. Et comme elle n'a pas assez de temps de jeu équipe de France, ça doit être elle qui doit sauter. Ces 3 joueuses, ont encore le temps, elle sont jeunes. Sinon, il n'y a pas que es joueuses françaises qui jouent en France. Lisa Berkani qui joue en Italie, mérite largement de tenter sa chance au poste 1. DIALLO QUI JOUE EN Espagne est clairement la meilleure intérieur dos au panier français. Techniquement personne est meilleure qu'elle dos au panier. C'est une sorte de Yacoubou en plus petite. Certes elle n'a pas souvent été prise en équipe de France senior. Mais elle a une vraie expérience européenne. Son intensité, sa dureté est quelque chose que l'équipe de France ne peut pas se permettre de ne pas regarder de plus près. Car à l'intérieur si Gruda n'est pas prise, on sera archi soft. Là ce sont les J.O. en fille c'est le meilleur niveau possible. Mendy qui joue aussi en Espagne devrait être convoqué au rassemblement et jouer crânement sa chance. Forte des 2 côté du terrain, pouvant être clutch, n'ayant peur de rien ni de personne, peut jouer au large comme dans une petite espace avec sa technique. Le fait d'avoir l'expérience étrangère et des coupes d'Europe est un vrai plus.
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yo1935
Diacre qui n'avait pas sélectionné katoto en disant qu elle avait le temps. Bilan : l'edf ne s est pas qualifiée pour la prochaine grosse compétition sinon Katoto s'zst fait les croisés. Ce qui fait qu elle n'a pas joué grand chose jusqu'à present. On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Caitlyn Clark n'a jamais joué chez les pros mais elle sera aux JO. C'est bien gentil l'experience mais parfois le talent creve l'ecran.
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ryosanada
La politique de l'instant? Leite c'est la meilleure joueuse des POs. On a vu contre Bourges à quel point elle manquait d'expérience. Malonga c'est un profil comme on en a pas à l'intérieur à part la grande Sandrine quand elle était à son meilleur, c'est à dire une joueuse vraiment capable de dominer des deux cotés du terrain. Au bout d'un moment si elles étaient dans le meilleur 5 du championnat et si elles rayonnent autant sur le terrain c'est pas pour rien. Si VW avait voulu, il aurait joué la World Cup à 19 ans et personne n'aurait parlé de son manque d'expérience. Tout le monde aurait été soulagé de l'avoir. Moi je veux bien qu'on disserte sur le manque de matchs de haut niveau de Leite et Malonga mais pour avoir regardé la coupe du monde 2022 et surtout l'Eurobasket l'an dernier, bon sang qu'on a besoin de joueuses comme elles. On a besoin de la dimension physique et de la technique de Dominique Malonga et on a besoin de la maestria de Carla Leite.
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da_yeti
Selon moi, il faudrait toujours 2 jeunes dans un groupe de 12 pour leur faire prendre en expérience. Comme en plus certaines ont démontré en championnat qu'elles avaient le niveau, il est l'heure de les sélectionner. A contrario, Bien qu'il en faille, l'expérience ne fait pas tout. Un champion ou une championne rincés ne doivent plus être appelés (Gruda, DeColo pour ne citer qu'eux) sinon le groupe des filles compterait encore Souvré, Melain, Le Dréan, Caps ...
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djigga
Ah et j'oubliais au poste 1, Epoupa ! Désolé mais elle, a tout en terme d'expérience équipe de France, expérience coupe d'Europe (final four Euroleague cette année) avec Mersin (Turquie). C'est la meilleur en défense de tous les postes 1 français et je vais même m'aventurer de dire que c'est la meilleure en défense de l'Europe en poste 1.
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gpj11
Bonjour, Il y a effectivement besoin d'éclaircissements dans la mesure où sportivement elle devrait être chez les Bleues. Sauf que ce n'est pas le cas depuis l'Euro 2021. Gabriel Pantel-Jouve
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yo1935
Elle shoote quand meme pas tres bien
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ryosanada
C'est un euphémisme de le dire mais bon ce n'est pas la seule sur la base arrière.
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thegachette
Pas simple non plus de constituer cette Edf féminine. Qui a t-on comme joueuse de vraiment top niveau européen, top mondiale à 2/3 exceptions prêts ce sont des ricaines ? Williams ? D'autres ? On a pleins de bonnes joueuses, des jeunes prometteuses. Mais peut-être manque t-il cette alpha-woman... Comme pour les garçons, il faut en choisir 16/18 puis profiter de la prépa pour faire les meilleurs choix.
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ryosanada
Il y'en a plein de filles de top niveau Européen dans cette équipe. Simplement le gouffre est béant entre les Américaines et le reste du monde aujourd'hui c'est la réalité sauf exception type Emma Meesseman, Satou Sabally ou Liz Cambage. Peut être qu'il y'en a d'autres j'en sais rien. En tout cas si on met de coté Team USA, il y'a de quoi faire une belle équipe.
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