Deux finales, zéro titre : samedi noir pour l’ASVEL
Sandrine Gruda : « C’est une grosse déception, surtout en se faisant battre comme ça. Ce n’est pas simple à vivre. La façon dont on a gagné en EuroCup était très belle mais ce n’est pas la réalité de ce qui se fait naturellement dans le basket. Gagner une finale de 67 points, c’était du jamais-vu, on a écrit l’histoire mais ce n’est pas une référence pour moi. La réalité, c’est cette finale d’aujourd’hui : deux équipes qui se battent, qui en veulent. Galatasaray n’en voulait pas, ne défendait pas donc on ne peut pas se dire qu’on est les reines d’Europe. La vraie finale, c’était la demi-finale contre Villeneuve-d’Ascq. Mais l’EuroCup, c’est terminé, c’est passé. Et la Coupe de France aussi d’ailleurs ! Il faut se concentrer sur le championnat maintenant. Dans les grands moments, il faut arriver à être présentes dès la première minute. Basket Landes a mis beaucoup d’intensité, a eu un gain de confiance en nous battant mercredi. C’était à nous d’avoir un regain d’ego plutôt. Cet après-midi, ce n’est pas de la colère, de la confusion plus qu’autre chose. Je n’ai d’explication pour l’instant. »
Marine Johannès : « C’était difficile d’enchaîner après l’EuroCup. C’est quelque chose qui a joué. On a manqué de rythme, on n’a pas réussi à être dedans dès le début. C’est compliqué de revenir de -20. On a montré un autre visage en deuxième mi-temps, c’est dommage mais Basket Landes a fait un gros match. Ça fait mal aujourd’hui mais on a une nouvelle rencontre mardi pour assurer la première place du championnat. »
« Quand on n’est pas prêt, il faut s’attendre à ça »
Nando De Colo : « C’est une défaite compliquée mais il faut s’attendre à ça quand on n’est pas prêt, qu’on n’est pas sérieux du début à la fin. On sait que c’est une équipe qui a beaucoup de qualités. Maintenant, à nous d’apprendre de ce genre de match pour la suite de notre saison. On aurait voulu un meilleur résultat mais ce n’était pas notre jour. On a vu ce qu’il fallait à l’entraînement et à ce niveau-là, ça se joue à des détails. On a beau savoir ce qu’ils vont proposer, il faut mettre des paniers. Eux ont été très adroits en début de match et ils ont de suite fait un écart. On revient un peu dans le troisième quart-temps et encore une fois, les détails et l’expérience font la différence. On prend deux shoots trop rapides qui nous renvoient à -18. 0-5 contre Monaco, ça ne change pas grand chose pour nous. Il faut qu’on continue de bosser et si on les rencontre encore pendant les playoffs, il faudra avoir appris de ce genre de match pour plus imposer notre rythme et répondre à leur impact physique. Toute la semaine, on nous a répété que c’était chouette d’avoir deux équipes de l’ASVEL et on repart avec deux défaites. C’est le sport, ça me fait chier de le dire mais c’est comme ça. »
L’AS Monaco inscrit son nom au palmarès de la Coupe de France
Antoine Diot : « C’est toujours difficile à chaud de trouver une explication. Ils nous ont rentré dedans et on n’a pas su répondre. Ils ont mis des gros shoots dès le début et ont creusé l’écart. Malgré les efforts, on n’a pas réussi à revenir mais notre début est à revoir. Maintenant, il ne nous reste plus qu’un objectif : le championnat. La cinquième défaite d’affilée contre Monaco, je ne veux pas en parler, ça ne sert à rien. Chaque match est différent, on ne va pas faire un complexe d’infériorité, on les a battus l’année dernière. Si on les recroise en playoffs, ce sera un contexte totalement différent. Il n’y a rien ! »
Charles Kahudi : « Encaisser 33 points au premier quart-temps, ce n’est pas très drôle. On a manqué de réalisme, d’adresse, en jouant en demi-terrain où ils nous impactent beaucoup. Nous ne sommes pas du tout dans ce qu’on voulait faire C’est une très forte équipe avec des individualités de très haut niveau. Ils sont sur un nuage et il faut faire un match parfait avec une intensité sur 40 minutes et de l’adresse. Et quand la balle ne rentre pas dans le panier, c’est compliqué… »
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